Pause estivale idyllique à Ermenonville

Premier jardin labellisé Centre culturel de rencontre en 2013, le Parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville, dans l’Oise, allie la sauvegarde et la mise en valeur de son patrimoine avec un programme artistique et culturel reflétant son engagement « dans le progrès et l’avenir ». Conçu dans l’esprit des Lumières, « il se veut aussi lieu porteur de réinvention, de valorisation de l’individu et d’éloge de l’éducation », est-il précisé sur son site Internet. Jusqu’au 14 octobre, il propose à ses visiteurs de découvrir les œuvres de six artistes contemporains – Pierre Ardouvin, Elisabeth Ballet, Véronique Joumard, Beat Lippert, Mathieu Mercier et Amy O’Neill –, invités à venir nouer conversation avec ses paysages dans le cadre de l’exposition L’idylle. « L’idylle, c’est l’idéal du paysage pastoral et harmonieux. C’est peut-être aussi une affaire d’idylle entre les arts et ce qui est donné à voir : le paysage, écrit Corinne Charpentier, directrice du site et commissaire de l’exposition. Notre façon de le percevoir est informée, parfois inconsciemment, par des siècles de représentations de la nature, dont Ermenonville est une grande synthèse. Inspiré par la peinture classique, inspiration à son tour pour les peintres, promettant aux visiteurs d’évoluer dans ce qui serait un tableau à dimension de la nature, ce jardin provient des arts et ambitionne d’en être. C’est une façon de renouer avec ce lien intime, étroit, naturel, que d’inviter des artistes à proposer un regard sur le site, d’y prendre place et d’offrir de nouveaux paysages. » Visuel : Pendant que les champs brûlent, Pierre Ardouvin. © Pierre Ardouvin

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