Le mardi 19 mars l’Espace Frans Krajcberg organise une rencontre avec les artistes et militantes autochtones Daiara Tukano (BR) et Clarisse Da Silva (FR) pour évoquer les liens qui existent entre art, cosmopolitismes et luttes pour un mode de vie plus harmonieux.
Daiara Tukano est artiste visuelle, chercheuse et commissaire autochtone. Elle est titulaire d’un master en droits humains de l’Université de Brasilia et mène des recherches sur le droit à la mémoire et à la vérité des peuples autochtones. Ses œuvres, mêlant peinture, sculpture et performance, résonnent comme un appel à l’action, une invitation à contempler la beauté fragile de l’Amazonie et à se dresser contre ceux qui cherchent à la détruire. Daiara Tukano représente les peuples autochtones au Conseil national de la culture du Brésil et est commissaire de l’exposition Nhe’ē Porã : mémoire et transformation, organisée par le Musée de la langue portugaise. Visible au de l’Unesco à Paris du 13 au 26 mars 2024, l’exposition offre au public une immersion en forêt pour exprimer d’autres points de vue sur les territoires matériels et immatériels et histoires autochtones, afin de mettre en lumière leurs trajectoires et leurs résistances, ainsi que les chants et les charmes de leurs cultures traditionnelles.
La deuxième invité de la soirée, Clarisse Da Silva est artiste plasticienne et représentante de la Jeunesse Autochtone de Guyane (JAG), un réseau de jeunes militants issus de six peuples autochtones de Guyane française. Le mouvement lutte pour la reconnaissance des droits des autochtones en France. Elle est membre du groupe Kali’na Tileuvu, du village de Paddock à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane française. Elle est étudiante aux Beaux-Arts de Paris et son travail artistique s’inspire de la culture autochtone, notamment des traditions et des rites du peuple Kali’na, qu’elle s’efforce désormais de transmettre par son art.
Infos pratiques> Mardi 19 mars 2024 à 18 h 30 à l’Espace Frans Krajcberg, Paris. Sur réservation.