Le Musée Magritte, à Bruxelles, s’associe à Amnesty International et à la Fondation Folon pour une soirée exceptionnelle. L’occasion de (re)découvrir les chefs d’œuvres de René Magritte et de Jean-Michel Folon. L’exposition Magritte.Folon : La fabrique poétique offre de nombreux points de départ, tantôt littéraires, tantôt symboliques, pour explorer les thématiques universelles mais toujours contemporaines : liberté d’expression, dénonciation des régimes liberticides, migrations, écologie ou guerre. Dans la foulée de la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement (21 mai), cette soirée-évènement mettra en perspective l’histoire de l’art et les droits humains, incitera à la réflexion et éclairera la façon dont l’art interroge ces droits humains. Pour cette soirée, le Musée Magritte sera exceptionnellement ouvert à partir de 18h (uniquement sur réservation). Après une visite libre de l’exposition Magritte.Folon, le public assistera à une rencontre/débat à la croisée des chemins avec deux pointures de l’art et des droits humains. Juge à la Cour européenne des droits de l’homme pendant 14 ans, Françoise Tulkens dialoguera avec Micol Forti, responsable de la Collection d'Art contemporain des Musées du Vatican depuis 2000.
Fermer l'articlePour une irréductible liberté d’expression
Le blog de la rédaction d’ArtsHebdoMédiasLe Mémorial de Verdun - Champ de Bataille accueille du 20 juin au 30 novembre 2024 l’exposition Ukraine: Photographs from the Frontline, conçue par l’Imperial War Museums au Royaume-Uni en 2023. L’exposition présente les photographies de la photoreporter britanico-suédoise Anastasia Taylor-Lind qui travaille en Ukraine depuis les manifestations de Kiev en 2014. Ses clichés rappellent le rôle décisif des reporters de guerre et mettent en lumière la vie quotidienne marquée par les combats. « Depuis 2014, je réalise des reportages sur les effets de la violence sur la vie quotidienne des gens ordinaires en Ukraine. Je suis reconnaissante à l’IWM et au Mémorial de Verdun d’avoir donné à ces photographies un espace où elles peuvent toucher un public éloigné de la guerre. J’espère qu’elles pourront mettre en lumière les façons, parfois petites et parfois grandes, dont les Ukrainiens continuent à vivre, à s’adapter et à construire leur avenir, malgré la violence et l’instabilité. L’IWM a rassemblé des années de travail dans un montage qui offre un instantané des nombreuses histoires dont j’ai été témoin et qui illustrent le courage et l’optimisme des individus face à de grands défis. », explique la photoreporter. Visuel> Manifestations anti-gouvernementales (détail), Kiev, février 2014. ©Anastasia Taylor-Lind
Fermer l'articleL'AFP va être partenaire de la 35e Semaine de la presse et des médias dans l'école, dont les objectifs sont d’aider les élèves, de la maternelle au lycée, à comprendre le système des médias, former leur jugement critique, développer leur goût pour l’actualité et se forger leur identité de citoyen. Le thème de cette nouvelle édition, qui se déroulera du 18 au 23 mars 2024, est « L’info sur tous les fronts ». Un sujet pour l’AFP, agence mondiale d’information présente sur tous les continents, et dans plus de 150 pays. Partenaire de cet événement proposé par le Clemi (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information), l'Agence met à la disposition de tous les établissements scolaires l’ensemble de sa production texte, photo, vidéo, infographie, en six langues. Autant d'éléments qui faciliteront la participation des classes, du primaire au lycée, au Concours des Unes, action phare de la manifestation. Les lauréats du concours seront reçus au siège de l’AFP. Les élèves pourront ainsi découvrir les coulisses d’une agence mondiale d’information et échanger avec des journalistes. Le cliché choisi cette année pour l'affiche (détail en visuel) a été pris le 7 juin 2023 par le photojournaliste AFP Ed Jones. Elle montre des New-Yorkais impuissants face au brouillard orange provenant des feux de forêts du Canada voisin, qu’ils ne peuvent que prendre en photo avec leur téléphone portable. Cette photo, qui fait l’objet d’une fiche pédagogique à destination des enseignants, est également celle qu’a retenue « Le dessous des images », une émission d’Arte qui analyse les images, de leur construction à leur impact sur notre vision du monde. L’épisode est disponible depuis le 11 mars sur le site web d’ARTE et sur sa chaîne YouTube.
Fermer l'articleEn cette journée internationale des droits des femmes, Reporters sans frontières (RSF) alerte sur la lourdeur des peines prononcées contre des femmes journalistes. Alors qu'elles sont minoritaires dans les prisons et représentent 12,7 % des journalistes détenus dans le monde (69 femmes, 474 hommes), elles ont écopé de cinq des neuf peines les plus longues prononcées depuis janvier 2023 envers des professionnels de l’information. Figures emblématiques au Bélarus, en Birmanie et au Burundi, ces journalistes femmes ont été condamnées à dix ans ou plus d’emprisonnement. Pour lire l'article, il suffit de cliquer. Visuel> Shin Daewe, Maryna Zolavata, Valeryia Kastsiouhova, Floriane Irangabiye et Lioudmila Tchekina ont reçu cinq des neuf peines les plus lourdes prononcées envers des journalistes cette année. ©RSF
Fermer l'articleLe mardi 5 mars 2024, la Plateforme pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes a publié son rapport Liberté de la presse en Europe : Il est temps d'inverser la tendance. Ce rapport annuel est rédigé par les organisations partenaires de la Plateforme, une coalition d'ONG de défense de la liberté de la presse et de fédérations de journalistes. Il met en lumière les principaux domaines du droit, de la politique et des pratiques qui affectent la liberté des médias et la sécurité des journalistes en Europe et identifie les actions requises pour améliorer la protection effective des journalistes. Réagissant à la publication de ce rapport, la Secrétaire Générale Marija Pejčinović Burić a déclaré : « Le rapport de la Plateforme pour la sécurité des journalistes révèle les risques et les obstacles croissants auxquels les journalistes et les médias sont confrontés en Europe. Nous avons besoin d’une action déterminée de la part des États pour protéger les journalistes et contrer les menaces qui pèsent sur la liberté des médias, telles que les poursuites judiciaires abusives et la surveillance illégale. Afin de renforcer la sécurité des journalistes, nos États membres devraient s’engager fermement à respecter les normes relatives à la liberté des médias et à promouvoir la campagne du Conseil de l’Europe “Journalists matter” (“Les journalistes comptent”) au niveau national ». Plus d'infos sur le site de la Plateforme pour la sécurité des journalistes. Visuel> ©Lightspring Shutterstock
Fermer l'articleEn amont de la Journée internationale des enfants soldats le 12 février, les éditions Daniel Maghen annoncent la parution du roman graphique L’Œil du Marabout de l’auteur Jean-Denis Pendanx. Un album inspiré par un voyage humanitaire réalisé en 2016 au Sud Soudan et opéré en collaboration avec l’UNICEF. À travers les yeux de Georges et de sa petite sœur Nialony, personnages réels inspirés par les rencontres marquantes de l’auteur dans le camp pour réfugiés de Bentiu, ce récit illustré retranscrit de manière poignante l’histoire des enfants du Sud Soudan, pris au piège des tirs croisés d’un conflit d’adultes qui fait rage et détruit tout sur son passage. Publié en partenariat avec UNICEF FRANCE, les éditions Maghen reverseront à l’association caritative 0,80€ pour chaque album vendu. Visuel> Détail de la couverture de l'album. Scénario & Dessin : Jean-Denis Pendanx, 160 pages couleur, Prix : 26 €
Fermer l'articleL'Académie des beaux-arts appelle à la vigilance quant à la censure des œuvres d'art par les réseaux sociaux. Voici le communiqué : « De L’Origine du monde de Gustave Courbet à La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, ou encore de la Descente de Croix de Pierre-Paul Rubens, aux photographies de Lucien Clergue en passant, 4000 ans plus tôt, par la Vénus de Willendorf, les exemples de censure sur les réseaux sociaux sont innombrables et entravent considérablement, chaque jour un peu plus, la promotion de l’Art sur ces médias incontournables. Les plateformes principales des réseaux sociaux ont en effet introduit dans leurs conditions d’utilisation que « leur politique en matière de diffusion ne permettait pas la nudité ou la nudité suggérée », ne faisant ainsi, par le biais de leurs algorithmes, aucune différence entre des œuvres d’art et des selfies et autres clichés personnels de nus portés à la vue de tous. Les membres de l’Académie des beaux-arts, réunis en séance plénière hebdomadaire ce mercredi 16 février 2022, considèrent que les plateformes de diffusion ne sauraient s’arroger le droit de censurer la diffusion d’une œuvre d’art au seul motif que la représentation de celle-ci n’entre pas complètement dans les critères qu’elles ont établis. Cette situation ubuesque impose une réaction légitime de l’Académie des beaux-arts qui appelle à se poser la question de la liberté de la diffusion de l’information et des moyens à mettre en œuvre pour la protéger. »
Fermer l'articleAu 23 juin 2021, Reporters sans frontières dénombre 12 journalistes et 4 collaborateurs tués, 322 journalistes emprisonnés, 102 journalistes citoyens et 13 collaborateurs emprisonnés à travers le monde.
Fermer l'article« L’information comme bien public », en voilà une excellente idée ! Un excellent thème, choisi cette année pour la Journée mondiale de la liberté de la presse. Comme pour nombre de ces journées à vocation pédagogique, beaucoup d'entre nous souhaiteraient que la préoccupation d'un jour devienne celle de tous les jours. Ce pourquoi certains messages peuvent être lus en dehors d'une actualité précise. Voici un extrait de la lettre d'Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui a eu lieu le 3 mai dernier : « Le thème “L’information comme bien public” souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, en luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables. Ce thème concorde avec les efforts menés par l’UNESCO pour garantir la bonne santé à long terme d’un journalisme indépendant, pluraliste, ainsi que la sécurité des professionnels des médias partout dans le monde, notamment dans le cadre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Dans le cadre de ces efforts, nous nous employons à instaurer une plus grande transparence sur les plates-formes en ligne dans des domaines tels que la modération des contenus, tout en respectant les droits de l’homme et les règles internationales en matière de liberté d’expression. Nous dotons les citoyens, au titre de l’éducation aux médias et à l’information, des compétences dont ils ont besoin pour évoluer dans ce nouveau paysage de l’information, et leur permettre d’éviter les tromperies et les manipulations en ligne. [...] À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, j’appelle chacun et chacune à renouveler son engagement en faveur du droit fondamental à la liberté d’expression, à défendre les professionnels des médias et à se joindre à nous pour garantir que l’information reste un bien public. »
Fermer l'articleCoup de projecteur sur l'excellent article intitulé Cancel Culture : la censure euphémisée signé Agnès Tricoire, Jacinto Lageira et Christian Ruby et publié le 21 avril par AOC (Analyse Opinion Critique). En voici les premières lignes : « Dans le sillage de la vague influente de “cancel culture”, des militant·e·s antiracistes ou féministes ont choisi de recourir à une censure qui ne dit pas son nom, en demandant l’annulation d’œuvres qui leur semblent problématiques. Jusque-là, seule l’extrême droite et quelques associations familialistes proches de ses thèses attaquaient les artistes et leurs œuvres. Les premières victimes, ce sont les artistes et le débat démocratique apaisé ». A lire avec attention.
Fermer l'articlePour sa deuxième édition, le Prix Charlie du dessin satirique avait pour thème : « Trouver l'amour de sa vie avec le Covid » ! Pour participer, il fallait avoir entre 18 et 25 ans et, pour gagner, suivre les bons conseils de Charlie : « L’outrance et l’excès inspirent rarement de bonnes idées et de beaux dessins. Il faut d’abord se creuser la tête pour savoir ce qu’on veut dire au lecteur avant de s’élancer sur la page avec son crayon. Les dessins les plus violents ne sont pas toujours les meilleurs, les dessins les plus surprenants sont toujours les plus pertinents. » C'est Lodi qui a remporté le Prix. Bravo ! Découvrez son dessin et son portrait sur le site de Charlie Hebdo. Visuel>©Charlie Hebdo.
Fermer l'articleLa Fondation groupe EDF présentera prochainement Fake News : Art, Fiction, Mensonge, une exposition inédite en France réunissant les œuvres d’artistes français et internationaux qui alertent et interrogent sur la prolifération de fausses informations dans notre monde hyperconnecté tout en bousculant notre esprit critique. Née d’un commissariat collectif réuni par Laurence Lamy, Déléguée Générale de la Fondation, cette exposition proposera une déambulation artistique et pédagogique entre réalité, interprétation et perception pour comprendre et décrypter la mécanique d’une fausse information. Du 4 mai 2021 au 30 janvier 2022, à la Fondation EDF, Paris. Visuel> Mensonge, Selçuk Demirel, mixte sur papier, 2019 © Selçuk Demirel
Fermer l'articleSi le Bilan annuel de RSF a recensé 50 journalistes tués dans le cadre de leur profession en 2020, soit un chiffre stable par rapport à l’année précédente (53 tués en 2019), il note qu'un nombre croissant de journalistes ont été tués dans des pays dits « en paix ». En 2020, 32 % des journalistes tués l'ont été dans des zones de conflit contre 58 % en 2016. Le rapport indique également que 84 % des professionnels assassinés ont été sciemment visés et délibérément éliminés, contre 63 % en 2019. Lire l'intégralité du Bilan sur le site de RSF.
Fermer l'articleLe Musée part en live, cycle de conférences en ligne organisé par le Musée national de l’histoire de l’immigration, poursuit sa réflexion autour de questions sociales et migratoires. Le prochain live se tiendra aujourd'hui, 9 décembre, autour du thème : Liberté de création : la culture à l’épreuve des revendications identitaires ?, de 18h à 19h. Que signifie aujourd’hui la liberté d’expression dans le domaine des arts ? Faut-il parler d’autocensure pour les institutions culturelles ? A l’heure du développement de la culture de l’annulation (cancel culture) et des pratiques de dénonciations qui tendent à créer des vides dans les récits historiques et les expositions artistiques en fonction des mobilisations du présent, comment garantir la liberté de création ? Faut-il la sacraliser ou au contraire l’adapter au contexte ? Quelle place les institutions culturelles et les musées accordent-ils aux identités dans la production de récits ? Faut-il prendre en compte les sensibilités du public et répondre aux demandes de reconnaissance ? Comment les musées parviennent-ils à répondre à ces défis au cœur de leur mission culturelle ? Autant de questions qui seront abordées en direct sur la page Facebook du musée. La discussion entre Elisabeth Caillet, experte en médiation culturelle, membre du comité scientifique de la Fondation Lilian Thuram, Thomas Golsenne, maître de conférences en histoire de l’art et culture visuelle modernes à l’Université de Lille et Alexia Fabre, Conservatrice en chef du MAC/VAL, musée d'art contemporain du Val de Marne, sera animée par Renaud Dély, journaliste à France Info et Arte. Plus d'informations sur le site du Musée national de l'histoire de l'immigration.
Fermer l'articleLe samedi 5 décembre à 18 heures, le Prix Albert Londres sera décerné lors de la cérémonie en ligne des Prix 2020 au cours d’un Live Magazine en direct sur Facebook Prix Albert Londres, YouTube INA-Institut et LiveMag. Pour l'occasion Hervé Brusini, président du Prix Albert Londres, et les membres du jury accueilleront la ministre de la Culture Roselyne Bachelot-Narquin. « Au lieu de tourner les pages de votre magazine préféré, venez voir et écouter des journalistes sur une scène pas du tout compatible avec la théorie du complot. Alors que le virus de l’infox circule plus vite que celui de la covid, le jury du Prix Albert Londres souhaite plus que jamais mettre en valeur celles et ceux qui, parfois au péril de leur vie, œuvrent avec talent pour rendre compte de l’état du monde. À l’instar de leur ainé, ils et elles "portent la plume dans la plaie". Un spectacle du réel, où vous découvrirez la genèse de la formule "la plume dans la plaie". Les lauréats raconteront une histoire de leurs aventures à la première personne. Un récit au cœur de leur travail, sur le fil de la plume, embarqué dans la plaie. Mohamed-Iyad Smaïne, meilleur jeune lecteur de France cette année, lira un texte d’Albert Londres. Et tant d’autres histoires encore…». Découvrez les finalistes 2020. Visuel> ©Prix Albert Londres 2020
Fermer l'articleCette année, RSF a invité Riad Sattouf à s'emparer de l'album « 100 dessins pour la liberté de la presse ». Dessins originaux, croquis, œuvres non publiées, photo de famille, objets personnels… et anecdotes racontées par Riad Sattouf s'y succèdent racontant le parcours exceptionnel du dessinateur : depuis ses dessins de jeunesse jusqu’à sa célèbre autobiographie vendue à plus de 2 millions d’exemplaires et traduite en 22 langues. Maintenant, vous savez quoi demander au Père Noël ! Plus d'informations sur le site de RSF. Visuel> Détail de la couverture. ©RSF
Fermer l'articleLe prix Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse sera décerné le 8 décembre prochain à la Bibliothèque nationale de Taipei et la cérémonie retransmise en direct sur Facebook (en chinois) et sur YouTube (en anglais). Des journalistes et des médias originaires de 12 pays ont été nommés dans trois catégories : le courage, l’impact et l’indépendance du journalisme. « Le prix RSF pour la liberté de la presse a vocation à récompenser des journalistes qui, par leur courage, leur indépendance ou l’impact de leurs reportages et enquêtes, incarnent tout particulièrement les idéaux du journalisme que nous défendons, a déclaré le secrétaire général de l’organisation, Christophe Deloire. Ce prix ne leur rend pas seulement hommage, il constitue aussi un soutien clair et assumé à ceux qui se retrouvent trop souvent emprisonnés, poursuivis ou menacés pour avoir justement incarné ces valeurs. » Découvrez les nominés et l'article de RSF en un clic. Visuel> ©RSF
Fermer l'articleAu lendemain de la Première Guerre mondiale, deux infirmières, Charlotte Malleterre et Suzanne Leenhardt, créent le Bleuet de France, une mobilisation citoyenne pour aider les blessés et mutilés de la guerre. Pourquoi le bleuet ? Parce que c'est la seule fleur qui pousse alors sur les champs de bataille, un signe d'espoir et de vie qui reprend après l'horreur des combats. Cette initiative centenaire poursuit son chemin et permet encore aujourd’hui de venir en aide aux anciens combattants, aux blessés de guerre, aux pupilles de la Nation ainsi qu’aux victimes du terrorisme. Cette fleur est fabriquée dans le centre de la France, dans l'Allier, par un Centre d'Aide par le Travail qui œuvre pour la réinsertion des personnes en situation de handicap, contribuant ainsi à la lutte contre l’exclusion et contre les discriminations. En achetant la fleur du Bleuet de France à l'occasion de ce 11 novembre, vous aidez ceux qui restent et faites vivre la mémoire des disparus. Pour voir le film, cliquez.
Fermer l'articleDe tous temps, les censeurs cherchèrent à interdire les livres qui mettaient en danger leurs pouvoirs, leurs profits, leurs idéologies. Tout en resituant ces « interdictions de publier » dans une perspective historique, Jean-Yves Mollier explore les formes les plus actuelles de censure, directes ou indirectes - qu'elles soient inspirées par l'intégrisme religieux, par les enjeux économiques ou par le spectre du politiquement correct. Alors que nos sociétés adoptent peu à peu un nouvel ordre moral, la liberté de publier n'est-elle pas aujourd'hui en danger ? Aller vers le site de l'éditeur. Visuels> ©( : ? ! ; ) Double Ponctuation
Fermer l'articleDepuis le début du mois d'octobre, la police allemande a constaté une série de dégradations d'œuvres d'art sur l'Ile des Musées à Berlin, lieu classé depuis 1999 au Patrimoine mondial de l'Unesco. La plus récente ayant eu lieu dans la nuit du 23 au 24 octobre et impliquant une sculpture située devant l'Altes Museum, abritant une collection d'œuvres antiques. Cet acte de vandalisme intervient après la dégradation, à l'aide d'une « substance huileuse », de plusieurs dizaines d'œuvres dans trois bâtiments de l'île aux Musées. Faits commis le 3 octobre, jour de la célébration de la réunification allemande. La police indique qu'elle ne peut mettre, pour le moment, l'ensemble de ces actes de malveillance en relation les uns avec les autres. Dans Libération, Christina Haak, directrice adjointe des musées berlinois, considère ces dommages – les « plus importants jamais perpétrés dans des musées publics » – comme une « nouvelle menace contre la culture ». Lire l'article de Libération. Visuel> Altes Museum, à Berlin. CC by 2.0, photo Jean-Pierre Dalbéra.
Fermer l'articleLe vendredi 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur au collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, a été décapité sur la voie publique pour avoir enseigné la liberté d’expression. ArtsHebdoMédias présente ses plus sincères condoléances aux proches de Samuel Paty et s’associe à toutes les voix qui s’élèvent pour défendre la liberté d’expression et, au-delà, les valeurs de la République. Liberté. Egalité. Fraternité. Peu importe que tout le monde les connaisse, nous ne nous en lassons pas. Les écrire, les dire, les transmettre, les vivre. Sans répit. Un instant, le silence aurait pu gagner. Car plongée dans une marmite d’eau tiède, la grenouille n’avait pas saisi : la température montant doucement mais continument, elle allait finir bouillie. Pardonnez la métaphore qui tente de suppléer aux injonctions usant des verbes « devoir », « falloir », « suffire », pour mettre en exergue « comprendre » et « agir ». Peut-on encore se payer de mots ou sombrer dans la désespérance ? Peut-on encore croire au « plus jamais ça » comme naguère en la ligne Maginot ? Alors, puisque les hommes n’ont que peu de réponses, demandons conseil au colibri : « Un jour que j’étais en forêt, un feu se déclara et embrasa le paysage. Sans hésiter, j’allais vers la flaque d’eau la plus proche et remplis mon bec. Après de nombreux allers-retours, un tamanoir qui fuyait s’arrêta pour me faire remarquer l’inutilité de ma tâche et m’exhorta à le suivre. “Je fais ma part”, lui ai-je rétorqué avant d’y retourner. » Le message est clair. MLD
Fermer l'articleJusqu'au 1er novembre, la ville de Bayeux accueille un parcours photographique en extérieur intitulée De Santiago à Hong Kong - Les mouvements de contestation dans le monde réalisé avec des images de l'AFP qui témoignent des contestations qui ont secouée la décennie 2010, du Chili à Hong Kong en passant par la Guinée…, et terminent par l’onde de choc de la mort de l’Afro-Américain George Floyd, le 25 mai, qui a entrainé de nombreuses manifestations aux Etats-Unis et dans le monde contre le racisme et les brutalités policières. Visiter le site du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Visuel> ©Yasuyoshi Chiba/AFP
Fermer l'articleLa journaliste vietnamienne Pham Doan Trang a été interpellée mardi 6 octobre vers 23 h 30, à Hô-Chi-Minh-Ville, et placée en détention pour « propagande contre l’Etat ». « Je ne veux pas de liberté pour moi-même, ce serait trop facile. Non, je veux quelque chose de plus grand : la liberté pour le Vietnam », écrivait la journaliste dans une lettre en mai 2019 comme le rapporte Reporters sans frontières, qui l'avait honorée cette même année du prix RSF de l’impact et demande sa libération immédiate et inconditionnelle. Pour lire l'article de RSF, cliquer. Visuel> Pham Doan Trang/Facebook
Fermer l'articleDepuis le mercredi 2 septembre, se tient le procès des attentats perpétrés en janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher. Sans oublier la policière tuée à Montrouge. Quatorze accusés devant une Cour d'assises spéciale sont jugés pour leur implication à des degrés divers dans les attaques perpétrées par les frères Saïd et Chérif Kouachi et Amédy Coulibaly. Suivez le procès sur le site de l'hebdomadaire. Visuel : Détail de la une de Charlie Hebdo du 9 septembre.
Fermer l'articleLe journaliste et directeur du site d’info PM Noticias, Pablo Morrugares, a été abattu le dimanche 2 août à une heure du matin, dans la municipalité de Iguala, au sud du Mexique. Menacé de mort depuis 2015, il était accompagné au moment de l’attaque par le policier qui assurait sa protection. Ce dernier a également perdu la vie. Pablo Morruagares enquêtait essentiellement sur les activités de groupes criminels dans la région. Lire l'article de RSF.
Fermer l'articleKassim Nouh Abar et Mohamed Ibrahim Wais, correspondants de La Voix de Djibouti (LVD), le seul média libre, de ce pays situé dans la corne de l’Afrique, émettant depuis l'Europe, ont été respectivement arrêtés vendredi 5 et dimanche 7 juin à Djibouti. Reporters sans frontières (RSF) dénonce avec la plus grande fermeté l’arrestation de ces deux journalistes, dont l’un est également correspondant de l'organisation, et demande leur libération sans condition. Cliquez pour lire l'article de RSF.
Fermer l'articleRSF attire notre attention : deux caricaturistes européens sont menacés pour cause d’atteinte à l’image de la religion ou de l’Etat. Ces deux dessinateurs, un Hongrois et un Suédois, sont la cible de violentes campagnes de harcèlement pour avoir tourné en dérision une autorité politique ou religieuse. Reporters sans frontières (RSF) dénonce des pressions inacceptables qui remettent en cause le droit d’informer au cœur de l’Europe. Lire l'article. Visuel> Caricatures de Gábor Pápai et Mahmoud Abbas.
Fermer l'articleLe 25 mai, France Culture a entamé une semaine consacrée aux restrictions de libertés pendant la pandémie de coronavirus. Un premier épisode mis en ligne le 25 mai traite de la liberté de circuler, incarnée par le retour des frontières. Le deuxième porte sur l'impact de l'épidémie sur l'information au Moyen-Orient – entre contrôle des données sanitaires et focalisation sur le virus, la pandémie rend-elle plus difficile le travail des journalistes en Iran et en Turquie ? Dans ce contexte inédit, comment les populations s’informent-elles ? Le troisième épisode, diffusé aujourd'hui, s'intéresse au traçage des individus en temps de pandémie – Le respect de l’anonymat est-il vraiment compatible avec les enquêtes épidémiologiques? Quel encadrement législatif de l’usage des outils numérique ? Quelles garanties pour ceux, dont la révélation de l’orientation sexuelle ou l’appartenance à une religion peut s’avérer problématique ? Chaque épisode dure 58 min. Les podcasts sont à retrouver sur le site de la radio.
Fermer l'articleTous les lecteurs d’ArtsHebdoMédias connaissent Jusqu’au bout du monde, la sculpture de Fabien Mérelle installée sur la plage du Bout du Monde, à Sainte-Adresse, près du Havre. Le 4 mai, elle a été incendiée. Des malveillants imbéciles l’ont banalement saccagée. Des manifestations de soutien ont poussé les collectivités locales et l’artiste à réagir. Ensemble, ils ont la volonté de lui rendre son horizon mais ils ont besoin d’un coup de main. « Nous avons le désir de reconstruire la sculpture, de ne pas laisser le dernier mot à ceux qui ont la volonté de détruire », explique Fabien Mérelle. Ainsi une campagne de financement participatif est lancée sur la plateforme KissKissBankBank. N’hésitez pas à partager cette information et le lien sur vos réseaux. Visuel> Jusqu’au bout du monde, Fabien Mérelle, 2018 ©Fabien Mérelle, photo MLD
Fermer l'articleDepuis 1955, le concours de la World Press Photo Foundation récompense l'excellence dans le domaine du journalisme photographique. Pour remporter ce prix, l’œuvre doit « non seulement être la synthèse photojournalistique de l'année, mais représenter aussi un enjeu, une situation ou un événement d'une grande importance journalistique et le faire de manière à révéler un niveau exceptionnel de perception et de créativité visuelles ». Sélectionnées parmi plus de 70 000 clichés pris par plus de 4 000 photographes à travers le monde entier, les œuvres réunies au sein du catalogue du concours offrent un résumé de l'année écoulée, classées par sections : Portraits, Sports, Sujets contemporains, Actualités, Environnement, Nature, Infos générales. La nouvelle édition de ce catalogue rassemble les nominés ainsi que le vainqueur du prix World Press Photo 2020, le photographe japonais basé à Nairobi Yasuyoshi Chiba de l’AFP pour l’image d’un jeune homme récitant un poème au milieu de manifestants réclamant un régime civil à Khartoum au Soudan. Visuel> Straight Voice, Yasuyoshi Chiba, Khartoum, Soudan, 19 juin 2019. ©Yasuyoshi Chiba, Japan, Agence France-Presse
Fermer l'articleQuand les Shadoks s'attaquent à la liberté d'expression, c'est savoureux, drôle, acide et ça met dans le mille ! En un clic, vous savourerez l'épisode Les Shadoks et la maladie mystérieuse (scénario et réalisation Thierry Dejean et Michaël Souhaité, d'après l'œuvre de Jacques Rouxel), présenté dans le cadre de la collection Dessine Toujours (aaa production et Canal +). Visuel> Capture d'écran. ©Thierry Dejean et Michaël Souhaité
Fermer l'articlePour sa nouvelle formule, l’album RSF pour la liberté de la presse a choisi Philippe Halsman, le photographe qui a inventé la « Jumpology », fixant dans leur élan vital les stars d’Hollywood et les grandes figures du XXe siècle : Marilyn, Dali, Gide, Bardot, Montand, Fernandel, Einstein… Membre de Magnum Photos et star de LIFE magazine, il avait à cœur de révéler la personnalité cachée de ses modèles dans des mises en scènes toujours étonnantes et souvent dynamiques. Ce N°63 contient également un témoignage inédit d’Hatice Cengiz, la veuve de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien sauvagement assassiné le 2 octobre 2018 au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, ainsi que des contributions inédites signées par Michel Hazanavicius, Philippe Labro, Sonia Devillers, Pierre Haski et Willis From Tunis. Visuel : détail de la couverture du N°63. Soutenez la liberté de la presse !
Fermer l'articleReporters sans frontières (RSF) a créé une faille pour vaincre la censure en construisant un refuge pour la liberté de la presse. Où ? À l’intérieur de l’un des jeux vidéo les plus populaires du monde, Minecraft. Depuis le 12 mars, les joueurs du monde entier peuvent accéder à une bibliothèque pleine de livres remplis des articles censurés dans leur pays d’origine. Accédez à l’article de Reporters sans frontières en un clic. Visuel RSF.
Fermer l'articleChaque année, nous attendons avec impatience de connaître l'invité de Reporters sans frontières pour son magazine spécial en soutien à la liberté de la presse. Celui du numéro 62 est l'artiste aux nombreuses facettes, Jean-Paul Goude. Pour l'occasion, le dessinateur, photographe, metteur en scène, cinéaste et chorégraphe est raconté en un show visuel de 100 images. "En 50 ans de carrière, il a laissé dans notre imaginaire et nos rétines une trace puissante, grâce à un style graphique et narratif unique. Des croquis de ses débuts au défilé du bicentenaire de la Révolution en passant par les spots iconiques pour Chanel, Perrier, les Galeries Lafayette ou Kodak, la Goude touch fait mouche ! Reporters sans frontières lui rend hommage dans un portfolio consacré à l’ensemble de sa carrière, et lui confie les clefs de son album : Goude par Goude, rien que pour vous !", explique RSF. Pour soutenir la liberté de la presse, cliquez !
Fermer l'articleAmnesty International France organise un concours de rap en ligne, « Slam up for your rights ». Basé sur le mérite et la qualité des contributions soumises, ce concours est ouvert à toutes et à tous. Il permettra à des rappeurs amateurs de présenter leur texte en vidéo. Les internautes voteront ensuite pour élire leur candidat préféré. Le gagnant bénéficiera des conseils avisés d’un coach vocal et scénique avec lequel il pourra préparer sa performance pour le concert auquel il participera en mai 2020. A travers «Slam up for your rights», l’association souhaite faire découvrir les défenseurs des droits humains à un public jeune et les laisser s’exprimer sur le rôle que ces personnes ont dans notre société. Comment participer ? Cliquez ! Visuel : capture d'écran de la campagne d'annonce du Tremplin organisé par Amnesty International France.
Fermer l'articleLes nouveaux épisodes de Tous les internets sont diffusés depuis lundi dernier sur les réseaux d’ARTE, ARTE info, Facebook, Instagram, Twitter, YouTube. Et bientôt sur Snapchat. En donnant la parole à des militants, des blogueurs, des lanceurs d’alerte ou des bidouilleurs de réseaux, qui utilisent la puissance du web pour faire bouger les lignes, ce webmagazine hebdomadaire questionne les enjeux majeurs des bouleversements géopolitiques et culturels internationaux. Le premier épisode PAPA IL A TUÉ MAMAN s’intéresse à la « révolte des Collages Féminicides ». A découvrir en cliquant ici. Le deuxième épisode (27 janvier) vous entraînera en Algérie et traitera des arrestations arbitraires. 24 autres sujets sont d’ores et déjà au programme. Visuel : capture d'écran de l'épisode Papa il a tué Maman. © Tous les internets
Fermer l'article