Mon corps se souvient donc je suis !

© visuel Fanny GOSSE
© visuel Fanny GOSSE

« Avoir conscience de son corps, c’est reconnaître, que nous sommes des êtres discontinus ; seulement nous ressentons tous le même vertige devant cet abîme qui nous sépare et que nulle communication ne pourra supprimer », pose comme postulat le collectif Action Hybride, citant ici, Georges Bataille, dans sa convocation  à l’exposition collective performée,  Je suis mon corps, je suis ma mémoire, qui du 28 janvier au 9 février 2020 occupe  l’after-squat  parisien  du mythique 59 rue de Rivoli.  Le collectif Action Hybride s’est lui même créé en 2018, à l’issue de la rencontre d’artistes plasticiens et performers revendiquant un corps social et politique. S’y retrouvent Anouk Pragou (Fur Aphrodite) et Francesca Sand, toutes deux porteuses du projet, avec Maria Clark, Loredana Denicola, Louise A. Depaume, Dumont Louise, Vanda Spengler et Elisabette Zelaya qui ont convié à l’évènement plus d’une vingtaine d’artistes à questionner leur mémoire corporelle. « Si nos ordinateurs comportent tous une touche “efface”, dont la simple présence vient souligner la fragilité de la mémoire, existe t-il un mode de mémoire qui résiste à l’effacement ? Une mémoire indélébile et pour ainsi dire incurable ? L’art seul, peut-être, est à même de fournir une réponse palpable à ces questions », s’interrogent les protagonistes du happening. Le vernissage se tiendra le jeudi 30 janvier de 19h à 23h ; avec les performances d’Emmanuel Lacoste, de Gwen Sampe et  Kate MacNeil. Julia Rose Sutherland et Tara Vatantour interviendront le samedi 1er février. Le dimanche 2 février de 14h30 à 16h30 Maria Clark prend la pose afin que chacun puisse dessiner à partir d’un  modèle vivant. N’oubliez pas vos cartons !  Une «D-bloq » danse de la Baejjahn dance company animera la soirée du 6, tandis qu’une « éthique soumission »  d’Ex duo Formation (Sophie Scheifele et Olivier Schlund ) nous est promise le 8 février suivie des  actions « images » ou chantées de Larysa Bauge, Hortense Gauthier et Sandra Stanionyte  pour  clôturer l’exposition… Mais il n’est pas interdit de finir le week-end en beauté avec l’atelier booty shake, à  14 h le dimanche 9 février. Pour en savoir plus, cliquez !