Ars Electronica 2016 sous le signe de l’alchimie

Boris Labbe_Rhizome
Rhizome (arrêt sur image), Boris Labbé, 2015.

Créé en 1979 sous forme de projet pilote dans la ville autrichienne de Linz, le Festival Ars Electronica est aujourd’hui un rendez-vous incontournable de la scène mondiale des arts numériques et, plus largement, des arts médiatiques. Son édition 2016, qui ouvre ses portes ce jeudi 8 septembre et se déroule sur cinq jours jusqu’à lundi, s’annonce placée sous le signe de l’alchimie moderne : celle « pratiquée », à l’heure des voitures sans conducteur et des objets connectés, par une nouvelle génération d’artistes, des hackers, des utilisateurs d’imprimante 3D, mais aussi des ingénieurs en génétique et des chercheurs en intelligence artificielle, tous sur le point de changer le monde ! Expositions, conférences, performances et interventions dans l’espace public – dont un monumental ballet de drones – seront présentées en divers lieux de la ville. Comme chaque année, plusieurs prix seront remis lors de la soirée de gala de vendredi. Quelque 3 159 propositions, émanant de 84 pays, étaient cette année en compétition. Le Français Boris Labbé est le lauréat de la catégorie « Film d’animation, vidéo et effets spéciaux  » pour son film Rhizome.

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