Payram | Ce que mes yeux ont senti

« L’exil français de Payram l’Iranien est au plus près de ce qui constitue son œuvre depuis plus de trente ans. Et cette œuvre est de cette matière photosensible où se joue la possibilité d’abolir les distances. (…) Là où la lumière entame un long sommeil sans mourir. La condition de l’exil est aussi la condition de l’œuvre. Le renoncement ouvre un destin. Payram invente dans cette saudade persane des images où le temps et la distance s’annulent par la sensualité qui est une érotique de la consolation. » Michel Poivert, historien de l’art. L’exposition Ce que mes yeux ont senti est l’occasion de rassembler, autour de la mémoire des sens, des polaroids 55 inédits de la série Fragile (1988-2008), ainsi qu’une série montrée pour la première fois, Printemps (1992-1994), polaroïds couleurs SX70 rehaussés d’encre. Visuel : Fragile, Payram, 1993.