Depuis le 2 avril 2014, la pyramide du Louvre, dont la colonne centrale était destinée dès l’origine à recevoir une sculpture monumentale, accueille une œuvre très épurée de Claude Levêque. Succédant aux sculptures de Loris Gréaud et Tony Cragg, et à la flèche gothique torsadée de Wim Delvoye, son intervention débute par une mise en incandescence de la pyramide de Ieoh Ming Pei. Liée à la symbolique antique, cette œuvre fait écho aux modules triangulaires des structures tendues et s’inscrit plus largement dans l’architecture alentour et dans la perspective du Carrousel du Louvre jusqu’à l’obélisque, puis La Défense. Le second chapitre de l’exposition de Claude Lévêque vient habiter le Louvre médiéval. Il réactive les mises en espace sensorielles par l’utilisation de la lumière, du son, d’objets et de matériaux. La lumière, pourtant incarnée très différemment dans les différentes phases du parcours, reste un motif récurrent lors de la déambulation le long des fossés. Les éléments du récit mis en place dans les fossés médiévaux sont le prolongement de l’éclair sous la pyramide et font directement référence aux collections du musée. « La lumière et le son sont des moyens de métamorphose complète. Ce sont deux éléments primordiaux dans une sensation. Après viennent les textures, les images, les ambiances, les objets, etc. », précise Claude Lévêque. Visuel : Sous le plus grand chapiteau du monde (partie 2), détail, Claude Lévêque. © ADAGP / Courtesy kamel mennour.
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