L’information comme bien public

« L’information comme bien public », en voilà une excellente idée ! Un excellent thème, choisi cette année pour la Journée mondiale de la liberté de la presse. Comme pour nombre de ces journées à vocation pédagogique, beaucoup d’entre nous souhaiteraient que la préoccupation d’un jour devienne celle de tous les jours. Ce pourquoi certains messages peuvent être lus en dehors d’une actualité précise. Voici un extrait de la lettre d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui a eu lieu le 3 mai dernier : « Le thème “L’information comme bien public” souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, en luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables. Ce thème concorde avec les efforts menés par l’UNESCO pour garantir la bonne santé à long terme d’un journalisme indépendant, pluraliste, ainsi que la sécurité des professionnels des médias partout dans le monde, notamment dans le cadre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Dans le cadre de ces efforts, nous nous employons à instaurer une plus grande transparence sur les plates-formes en ligne dans des domaines tels que la modération des contenus, tout en respectant les droits de l’homme et les règles internationales en matière de liberté d’expression. Nous dotons les citoyens, au titre de l’éducation aux médias et à l’information, des compétences dont ils ont besoin pour évoluer dans ce nouveau paysage de l’information, et leur permettre d’éviter les tromperies et les manipulations en ligne. […] À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, j’appelle chacun et chacune à renouveler son engagement en faveur du droit fondamental à la liberté d’expression, à défendre les professionnels des médias et à se joindre à nous pour garantir que l’information reste un bien public. »