Aleksandar Petrovic-Pascal Pilate – Dans la comète du Petit Prince
A « La question du Petit Prince » posée par Bénédicte Chauliac de la galerie Brissot, carré rive gauche parisien, le sculpteur Aleksandar Petrovic et le peintre touche-à-tout Pascal Pilate semblent avoir répondu par les premières lignes du conte d’Antoine de Saint-Exupéry : « Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. » Et peut-être même, le sont-elles restées ! Des voyages galactiques de l’enfant à la chevelure couleur de blé, Aleksandar Petrovic en a imaginé les vaisseaux spatiaux ; au passage, il a revisité l’aventure de l’Aéropostale de Saint-Ex et inventé des aéronefs dignes des Thunderbirds, la série d’animation anglaise des années 70. Chacune de ses sculptures composées d’objets de récupération imbriqués les uns aux autres clignote de mille voyants lumineux. Prêt ? Décollage rue de Verneuil pour un voyage en « Petroland ». L’espace utopique baptisé du nom de l’artiste, est un paradis ouvert aux rêves de mômes éblouis par les jeux mécaniques d’antan. Et, sans question d’identité préalable, le spectateur peut se voir naturalisé citoyen de l’univers de l’artiste – le passeport est délivré par la galerie. Ainsi, ces créations à l’imagination sans bornes transportent jusqu’à des terres encore inconnues d’alunissage : celles de Pascal Pilate. Le peintre des « Speed Arting », plein d’humour, aborde ici avec les toiles de sa collection verte, la symbolique des frontières entre le réel et l’imaginaire. Vastes espaces aux reliefs de plâtre ou de poudre de marbre, ses toiles accrochées à la verticale, se visualisent à l’horizontale des mornes plaines d’un exil solitaire, ou d’un voyage vers une galaxie reculée. D’une telle planète à rayon vert, on croiserait volontiers, enfin mis au vert, l’allumeur de réverbères du Petit Prince libéré de sa consigne. Plus que la seule distance entre l’enfance perspicace et le trop-plein de sérieux des adultes, Pilate et Petrovic sondent la profondeur des lignes d’Antoine de Saint-Exupéry et de son petit prince : « Je puis t’emporter plus loin qu’un navire » a dit le serpent. Quand le renard révélait que l’essentiel était invisible pour les yeux et qu’on ne voyait bien qu’avec le cœur…
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