OMNI se pose à Paris !

OMNI, l’Objet Média Non Identifié d’ArtsHebdoMédias se pose 4 jours au 24Beaubourg ! Nous vous avions déjà alertés sur l’arrivée de ce nouveau média imprimé mais, pour tout vous avouer, à l’époque, nous ne pensions pas que le projet prendrait autant d’ampleur. Douze artistes ont accepté de grimper à bord et 40 de le fêter en discutant de l’œuvre et du processus artistique.

Alors oui, OMNI est sorti traçant une voie alternative, ne s’identifiant ni à un titre de presse, ni à un ouvrage d’édition. OMNI s’imagine et se réinvente à chaque numéro. Un thème, une idée se transforment en un horizon de papier. Le n°1 célèbre le dessin. Il fait entendre la parole des artistes à propos de la ligne, du trait et de ce qui les inspire. Fabriqué et façonné en Seine-et-Marne par Pierre Bertau et son équipe, il est superbe et fait le lien avec son aîné du web. Car ArtsHebdoMédias est le vaisseau amiral ; son OMNI, un croiseur spatial ! A l’intérieur, une seule illustration réalisée par une étudiante en école d’art : Sasha Walter. Il faut vous dire aussi que cet OMNI n’a pas atterri seul… et pour filer encore la métaphore, il est accompagné d’une flottille céleste des plus attrayantes ! En effet, 12 artistes (Corine Borgnet, Francesca Caruana, Iglika Christova, Hervé Fischer, Delphine Gigoux-Martin, Jean-Yves Gosti, Mike Peter Henry, Claire Fanjul, Fabien Mérelle, Yukao Nagemi, Laura Nillni et Silvia Velàzquez) ont accepté d’imaginer une couverture pour un cahier à esquisse estampillé OMNI. 12 artistes qui ont apprécié le concept d’Objet Média Non Identifié (vous pourrez les écouter grâce à des vidéos réalisées par Stéphanie Cansell) permettant à de nombreuses personnes de se laisser surprendre par l’art dans leur vie quotidienne. Ainsi dans quelques jours – toute l’équipe d’AHM est pied au plancher pour vous permettre d’accéder à un superbe site OMNI d’ici la fin de la semaine – vous pourrez vous abonner pour un an et recevoir 2 OMNI et 12 cahiers (soit un par mois). Une newsletter spéciale sera envoyée à ce propos la semaine prochaine. Tout ceci pour vous avertir que nous célébrons l’atterrissage d’OMNI avec un débordement de paroles d’artistes du mercredi 16 au samedi 19 décembre, de 15 h à 19 h, en live sur Facebook et au 24Beaubourg, à Paris. Merci à Mijo et Adrien Roussel, qui nous reçoivent, ainsi qu’à Naomi et Olivier Waltman, de la galerie éponyme, qui assurent un soutien logistique indispensable. Et avant de vous dévoiler le programme, un amical salut à Robert Maurice Debois, porte-drapeau d’OMNI, et à son complice Brice Krummenacker. Et maintenant, découvrez le programme !

Mercredi 16 décembre
L’œuvre, productrice de parole(s)

15 h-15 h 30 | Les voix d’OMNI
Marie-Laure Desjardins et Véronique Godé, instigatrices de cet OMNI | présence live, débuteront l’après-midi en faisant entendre la parole d’ArtsHebdoMédias et celle naissante d’OMNI-Objet Média Non Identifié. Elles discuteront notamment avec Mijo Roussel, qui a permis à OMNI d’atterrir dans son espace, le 24Beaubourg, à Paris, et avec la journaliste Stéphanie Cansell, qui a également embarqué dans l’aventure.

15 h 30-16 h | Quand le trait déclame de la poésie
Nombreux sont les artistes qui ont partie liée avec les poètes. Comment la peinture, le dessin, entrent-ils en dialogue avec la poésie ? Comment l’imaginaire poétique est-il créateur de formes nouvelles ? L’abstraction est-elle à l’art ce que la poésie est à la littérature ? Autant de questions qui seront discutées par les peintres Jean-Marc Brunet et Francesca Caruana, le dessinateur Yukao Nagemi et la poétesse Natanaële Chatelain.

16 h-16 h 30 | De l’oral à l’écrit et vice versa
Fin novembre, ArtsHebdoMédias a publié un entretien entre Norbert Hillaire et Christian Bonnefoi. Les deux artistes-théoriciens y rassemblent l’essence des nombreuses conversations qu’ils ont eu ces dernières années sur notamment l’exposition que vient de réaliser Christian Bonnefoi autour du personnage de Kafka, Odradek. Pour OMNI, ils ont accepté de venir performer leur parole en poursuivant à l’oral la réflexion fixée par l’écrit.

16 h 30-17 h | De l’usage de la parole écrite
Combinaison de plus de soixante langues, Finnegans Wake de Joyce possède une texture verbale très dense qui peut s’apparenter à la création d’un véritable langage. S’appuyant sur une lecture intégrale de ce texte, à haute voix et en différentes langues, organisée en 2017, à Buffalo (Etats-Unis), la conversation entre Franck Bauchard, commissaire d’exposition et chercheur associé au LLA-Creatis, de l’Université de Toulouse, et l’artiste Fabien Zocco cherchera à déterminer comment une œuvre peut s’inventer une nouvelle figure de lecteur en passant de l’écriture à l’oralité et à écouter ce que Joyce appelait les « altereffects » !

17 h-17 h 30 | Débordements de parole en vue
Philippe Fertray est un plasticien que le théâtre a saisi en chemin. Hélios Azoulay est un musicien que les mots habitent. Ensemble, ils se poseront la question du message et du medium. Mais également de la réception de ce message. Comment passe-t-on de la forme pensée à la forme transmise ? Quelles voies emprunte-t-elle ? L’œuvre peut-elle se passer de commentaire ? En est-elle un ?

17 h 30-18 h | Quand le rythme devient forme
De l’agitation contemporaine des images à la lenteur habituellement contenue du trait, en passant par l’essentiel tempo de la musique, le rythme est un élément fondamental de toute création. Le vidéaste-plasticien Jean-Claude Mocik, la dessinatrice Laura Nillni et le compositeur Ricardo Nillni, qui travaillent régulièrement ensemble, échangeront sur la notion de rythme entendue comme la voix de l’image.

18 h-19 h | L’art, un excédent de communication
Pour évoluer, l’homme doit communiquer et pour cela il a développé une capacité que les animaux n’ont pas : il parle. Le développement de cette communication orale a donné lieu à une multiplication de langues aux vocabulaire, grammaire et esprit différents. Cette sophistication du langage n’a pas pour autant supprimé les autres modes de communication et d’échange. Tout ne passe pas par la verbalisation, bien au contraire. Dans ce contexte, le professeur de neurosciences à l’Université de Dijon, Thierry Pozzo, animera une conversation entourée des artistes Rebecca Bournigault, Iglika Christova, Claire Fanjul, Alain Nahum et François Réau, qui s’attachera à la capacité de communication de l’œuvre d’art. L’œuvre se tient-elle comme la parole entre langue et langage ?

De l’inenseignable de Natanaële Chatelain accompagné par Jean-Marc Brunet.

Jeudi 17 décembre
Mises en scène du corps du dessin à la danse

15 h-15 h 30 | Introduction
Qu’elle se déploie dans l’espace-temps de la performance jusqu’à l’abstraction par la danse, sur un corps surface ou sur la page – révélée à l’infrarouge par Matthieu Boucherit, à l’encre verte dans les sérigraphies de Bruno Bressolin, au fusain ou bien rythmée par la lettre avec Vincent Mesaros – la parole étouffée, refoulée, enfouie ou révoltée s’émancipe dans le mouvement, par la geste. Les calligraphies de Carolyn Carlson ou les action-images de Lasdada, animées par la pensée cinétique d’Alwin Nicolaïs, les Frasq d’Anne Dreyfus ou l’écriture chorégraphique de (La)horde libèrent par le corps une parole sensuelle confisquée.

15 h 30-16 h | Motif-corps-surface
En solo ou avec d’autres danseurs et plasticiens, Lasdada expérimente les mises en scène du vivant – peau-surface, corps-décors, du dessin au motif jusqu’à l’abstraction – dans des performances et processus qu’elle initie au sein du Cabaret minimaliste, du Dancing contemporain ou sur l’internet comme espace possible.

16 h -16 h 30 | Le théâtre d’Artaud
De la violence ou l’intensité d’un texte naissent l’inspiration picturale et la juxtaposition des signes, le choix d’une police, la couleur verte… Les pochoirs, les photogrammes, la peinture et les collages de Bruno Bressolin ont distillé la parole d’Artaud dans une boîte de Thanakan. On écoute le disque !

16 h 30- 17 h | L’essence du motif !
L’utilisation de la lettre dans le dessin manifeste. Du fait divers au t-shirt qui vous colle à la peau, une pancarte, un destin ? Un film, une exposition, un dessin : voilà les grands espoirs, High Hopes de Vincent Mesaros, encadrés en objet d’art au-dessus de la cheminée.

17 h-17 h 30 | Silencieuses gestuelles
De quelles manipulations parlez-vous Matthieu Boucherit dans Théâtres ? Quelles sont ces Traces aveugles révélées au spectateur par la lumière rouge ? Le geste du chef d’orchestre serait-il politique dans vos instantanés photographiques ?

17 h 30-18 h | Le Générateur de frasques
Vous étiez danseuse et chorégraphe, vous avez créé Le Générateur lieu d’art et de performance où se joue en marge et en parallèle des grands rendez-vous du marché de l’art, le festival Frasq, rencontres de la performance. Quelle nécessité vous anime Anne Dreyfus ? « Show your Frasq » sonne le rappel du corps au Générateur à Gentilly le 18 décembre à 19 h.

18 h00-18 h30 | Performance de la danseuse inconnue 
La danseuse inconnue prendra la parole avec son corps pour rendre visible la situation des danseurs.

18 h 30-19 h | Discussion avec les internautes, retour sur la performance de la danseuse inconnue.

Une danse immense et rouge : l’ombre veloutée et noire de notre corps tire les ficelles de nos mouvements ©Lasdada 2020

Vendredi 18 décembre
Quand l’œuvre parle de la nature

15 h-15 h 30 | La nature n’existe pas
Pour débuter cette après-midi, l’artiste et philosophe Hervé Fischer discutera avec le sculpteur d’arbres et de sons José Le Piez autour de la définition de nature et de la capacité de l’art à lui offrir une voix. Qu’est-ce que l’homme appelle « nature » ? Comment l’art s’inscrit dans une réflexion sur l’homme et son environnement ? Crée-t-on pour se rapprocher de la nature ou pour s’en dissocier ?

15 h 30-16 h | Quand l’art entre en dialogue avec la nature
En 2008, Chantal Colleu-Dumond, directrice du Domaine de Chaumont-sur-Loire, a créé le Centre d’art et de nature. Depuis, elle anime une conversation permanente entre art, patrimoine et nature dont l’objectif premier est de révéler et transmettre une dé- finition ouverte de la beauté à un large public. La discussion qu’elle aura avec Marie-Laure Desjardins s’intéressera à ce dialogue nécessaire entre nature et culture.

16 h-16 h 30 | La voix de la matière
Poussière, peau, métal, thé… les matériaux qui intéressent Lionel Sabatté sont très nombreux. Ses pièces les digèrent, les transforment. Mais qu’en reste-t-il au bout du compte ? Qu’est-ce que cette part naturelle transmet à l’œuvre ? Que nous dit-elle du travail de l’artiste ? Pourquoi cette exploration des matières est-elle essentielle ? Cette discussion sera menée par Aurélie Voltz, directrice du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne, qui prépare une exposition de Lionel Sabatté pour 2021.

16 h 30-17 h | L’homme, cet animal qui parle
Fabien Mérelle et Delphine Gigoux-Martin s’expriment tous deux essentiellement par le dessin. Dans leurs œuvres, la nature est om- niprésente. Leurs traits questionnent la place de l’homme dans son environnement. Pour OMNI, ils ont accepté de venir témoigner de leur lien personnel avec la nature et de discuter de l’impact de celui-ci sur leur travail artistique. Comment laissent-ils la nature s’exprimer à travers lui ?

17 h-17 h 30 | Faire chanter la nature
Depuis plus de 10 ans, Olga Kisseleva développe EDEN, primé en 2020 à l’occasion du festival Ars Electronica. Ce projet aux multiples ramifications s’intéresse aux arbres et notamment à leur capacité à communiquer entre eux. Dernièrement, la plasticienne a collaboré avec la compositrice et interprète spécialiste des chants de la Méditerranée, Catherine Braslavsky. Ensemble, elles ont offert une voix aux arbres de la forêt de Tronçais. Pour OMNI, elles ont accepté de venir discuter de l’expérience-performance.

17 h 30-18 h | Quand les imaginaires dialoguent avec l’échelle
Depuis les premières observations au microscope jusqu’aux explorations actuelles du nano-monde, l’accès au microcosme des matières animées influencent les imaginaires artistiques et littéraires. Cette discussion entre l’artiste plasticienne Iglika Christova et le galeriste-éditeur Christian Berst sera l’occasion de (re)questionner l’ancienne intuition des cultures ancestrales autour de la correspondance entre le microcosme et le macrocosme. Comment les imaginaires artistiques peuvent rendre perceptible cette correspondance entre l’infiniment petit et l’infiniment grand ?

18 h-19 h | Parole exquise
Ce dernier live de l’après-midi sera consacré à la question : « Que nous disent les œuvres de la nature ? ». La discussion sera ouverte par Olivier Kaeppelin qui échangera ensuite avec les artistes ABK, Clément Bagot, Francesca Caruana, Hervé Fischer et Scenocosme : Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt. Trois questions principales seront abordées : « La création artistique est- elle naturelle ? », « Quels liens les œuvres peuvent-elles établir avec la nature ? », « Comment créer avec le souci de la nature ? »

Entourage, Patrick Dougherty, Domaine de Chaumont-sur-Loire. ©Patrick Dougherty, photo MLD

Samedi 19 décembre
La parole encodée

15 h-15 h05 | Introduction
Cette dernière journée de live s’intéressera à un corpus d’œuvres visuelles et sonores qui dans leurs formes hybrides s’appuient sur le langage, qu’il soit généré par la programmation d’une intelligence artificielle, la psyché humaine ou leur combinaison. Mixé, libre ou contraint, restitué sous une forme graphique, synthétique ou par la physicalité de la voix, nous dériverons avec la poésie et l’ironie du logos quand il devient matière à plasticités ! Et si la parole encodée n’était autre qu’une translation vers d’autres imaginaires, comme l’on joue aux dés pour se déplacer ? On se demande bien ce qu’en pense le Critique automatique ?

15 h05-15 h 30 | Your Opinion matters!
L’écriture artistique de Magali Desbazeille s’articule entre documentaire et fiction, savoirs sérieux et humour. Le langage fait partie de ses questionnements les plus récurrents pour ce qu’il est à la fois intime et sociologique. La quantification des données et les statistiques sont la matière de ses réalisations les plus récentes à la croisée des arts visuels, du spectacle vivant et des nouvelles technologies. Son travail en cours porte sur l’omniprésence (sic) de l’évaluation :  « de tout par tous, tout le temps ». Tout juste sortie de résidence, elle nous offre un extrait de son nouveau projet Your opinion matters 2

15 h 30-16 h | Fluide social
La créature de Cheneseau et Isdant s’appelle Hekkah du verbe hacker, elle prend sa sève dans le flux des mots qui circulent sur les réseaux sociaux, en nourrit les plasticités de son corps. Hekkah se veut aimable et tente de se faire des amis : tel est son symptôme tandis que dans l’installation Corps-raccord, Raphaël Isdant et la doctorante taïwanaise Chia-Chi Chiang questionnent les gongs pour savoir si le courant passe bien.

16 h-16 h 30 | Contaminations algorithmiques
Le langage est l’axe essentiel de l’œuvre de Fabien Zocco dont les productions programmées se construisent par filiation d’une pièce à l’autre, questionnant par l’écriture algorithmiques les relations homme-machine. Attack the sun est une fiction qu’il réalise avec le cinéaste Gwendal Sartre et dont les dialogues ont été générés par une intelligence artificielle : en s’immisçant par le langage dans la psyché d’un jeune youtubeur californien, celle-ci en accélère la dérive jusqu’à la folie. La même IA s’était déjà introduite dans une ré-écriture de la bible avec L’Entreprise de déconstruction théotechnique, une installation réalisée par l’artiste avec des smartphones.

16 h 30-17 h | Décoder le futur
Cinéaste et directrice des collections [Dis voir], Danièle Rivière est constamment à la recherche de nouvelles formes éditoriales afin d’anticiper des imaginaires collectifs pour le monde qui vient. « Nous avons besoin de nouvelles images mentales, d’un langage véri- tablement contemporain », affirme celle qui croise les répertoires de formes, s’appuie sur le conte, le jeu, le web doc, la performance ou la fiction pour fomenter les rencontres d’auteurs, d’illustrateurs de BD, de scientifiques, musiciens, chercheurs, et plasticiens… pour penser l’invisible d’un monde physique bien réel dans lequel les nanosciences et les biotechnologies se sont introduites.

17 h-17 h30 | Extrait de Médea, le voyage en mer noire de Soundwalk
Un livre-objet édité par [Dis voir] : depuis les terres de Bessarabie jusqu’au désert de Rub al Khali, en naviguant par la Méditerranée, le collectif d’artistes Soundwalk, fondé par Stephan Crasneanscki, a exploré les mers et sondé le monde par les sons qui l’environnaient pour recomposer des œuvres existentielles et contemplatives encodées dans des livres objets, gravées dans le vinyle ou embarquées dans des installations visuelles et sonores portées à la scène.

Pause-discussion avec les internautes

17 h 30-18 h | La parole incarnée
Un critique d’art Automatique dont la production de texte reproduit avec style le flou artistique sémantique usité dans les revues d’art contemporain (sic), un Puppet President disponible jour et nuit sur le web dont la dialectique ferait douter de la véracité du nôtre, ou encore une œuvre d’art qui capte votre attention par le texte qu’elle génère en temps réel de votre observation : Psychic ! Si l’on pensait qu’Antoine Schmitt dont la pratique artistique, clairement ancrée dans le champ de l’art programmé, ne s’intéressait qu’au mouvement, nous n’aurions pas tout à fait tort : « Ce qui m’intéresse dit-il, avec le logos ce sont les processus qui amènent à cette production de parole : qu’est-ce qui génère ce déplacement, et comment reproduire cette dynamique pour qu’elle soit “incarnée” par les êtres imaginaires, les entités que je crée. »

18 h-18 h 30 | De l’IA dans le Giacophone
Le devenir humain est au cœur de l’œuvre de Magali Daniaux et Cédric Pigot qu’ils mettent en forme dans des projections futu- ristes conceptuelles contemplatives ou déjantées. Leur logos halluciné exulte dans des contes d’anticipation fantastiques oraux graphiques et sonores écrits à 4 mains, consignés dans un livre objet UV. Mais le duo nourri de littérature prospective n’hésite pas à s’entourer de scientifiques pour induire une IA dans un Giacophone, vous délivrer des aïkus dans la poche ou mettre en suspension la lecture d’un poème caché dans une fleur au fond d’un bunker virtuel en Arctique.

18 h 30-19h Lecture – Ecoute  : Les heures diluées

The Diluted Hours, vinyl. © Magali Daniaux &Cédric Pigot, Photographie Akiko Gharbi.

 

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