La 60e Exposition internationale d’art de la Biennale de Venise a débuté la semaine dernière. Et comme à l’habitude, les prix officiels ont été décernés dès le premier jour d’ouverture au public. Le Lion d’or de la meilleure participation nationale est revenu à l’Australie pour kith and kin d’Archie Moore, arbre généalogique monumental des Premières nations, réalisé à la main avec de la craie et relatant quelque 65 000 ans d’histoire. Une mention spéciale a été attribuée au Pavillon du Kosovo pour The Echoing Silences of Metal and Skin de Doruntina Kastrati, qui s’intéresse au travail industriel réalisé par des femmes et à l’impact de ce dernier sur leur corps. Le Lion d’or du meilleur participant a été attribué au collectif Mataaho, fondé en 2012 à Aotearoa, en Nouvelle-Zélande, dont l’installation évoque les traditions de tissage maori dans une mise en scène aux accents futuristes. Née au Royaume-Uni en 1985, vivant en Allemagne et au Nigeria, Karimah Ashadu a reçu le Lion d’argent pour sa vidéo Machine Boys relatant le sort de jeunes hommes des régions agricoles du nord du Nigeria travaillant à Lagos comme chauffeurs illégaux de motos-taxis. Deux mentions spéciales ont également été attribuées à la Palestinienne Samia Halaby et à l’Argentine La Chola Poblete, toutes deux connues pour leurs engagements politiques et sociétaux. Sur proposition d’Adriano Pedrosa, commissaire de cette édition anniversaire de la Biennale d’art de Venise, un double Lion d’or a été décerné pour l’ensemble de leur carrière à l’artiste brésilienne d’origine italienne Anna Maria Maiolino et à l’artiste turque, résidant à Paris, Nil Yalter. Infos> Site de la Biennale d’art de Venise.