80 peintres vivants au musée d’Orsay !

Quelle joie ! Après les expositions de Peter Doig et Nathanaëlle Herbelin, le musée d’Orsay va plus loin et organise un événement exceptionnel en faveur de la peinture contemporaine. Orchestré par l’artiste Thomas Lévy-Lasne et le conseiller en charge des programmes contemporains du musée d’Orsay, Nicolas Gausserand, Le jour des peintres accueillera 80 artistes le jeudi 19 septembre, de 14 h à 21h 30. Chacun d’eux se tiendra près de l’œuvre qu’il a choisi pour être exposée en dialogue avec l’architecture, les peintures ou les sculptures de l’institution dont les collections présentent l’art occidental de 1848 à 1914. Cette dynamique mise en scène permettra au public de converser avec les peintres et de découvrir la vitalité ainsi que la diversité de la scène picturale française. A cette occasion, les deux commissaires de l’événement ont accepté une interview croisée. Celle-ci s’inscrit dans la série d’articles « Qu’est-ce que la peinture ? » qu’ArtsHebdoMédias vient d’initier et qui durera une année alternant points de vue théoriques, artistiques et des éclairages en lien avec l’actualité.

ArtsHebdoMédias. – Pourquoi et comment Le jour des peintres ?

Nicolas Gausserand. – Le point de départ de cet événement est une réflexion partagée avec Christophe Leribault et Nathanaëlle Herbelin en fin d’année dernière. Quand nous travaillions sur l’exposition de cette dernière, que nous envisagions comme une occasion de donner une place à un ou une représentant(e) de cette génération d’artistes plus jeunes, nous avons été frappés alors par la générosité et la spontanéité avec laquelle Nathanaëlle parlait autant des artistes dont les œuvres sont conservées à Orsay que des contemporains : ses amis des Beaux-Arts, comme ses professeurs. Nous nous sommes très vite mis à rêver d’une invitation élargie aux artistes du « mouvement » dont Nathanaëlle fait partie, pour les accueillir nombreux au musée d’Orsay. L’idée de réfléchir avec Thomas Lévy-Lasne s’est imposée comme une évidence. Il est à la fois la figure fédératrice et exigeante dont nous avions besoin, et un ami de confiance de Nathanaëlle. Pour l’anecdote, lors de notre première conversation, j’ai proposé à Thomas un speed dating entre les visiteurs d’Orsay et les peintres, Thomas a – à juste titre ! – immédiatement décliné sans fermer la porte à une collaboration. Nous avons donc réfléchi ensemble et ressenti un enthousiasme profond à l’idée d’une journée exceptionnelle au musée d’Orsay, mettant à l’honneur la vitalité de la peinture aujourd’hui en France, sans déplacer une œuvre des collections du musée mais au contraire en les sublimant grâce à la présence d’un artiste vivant qui viendrait positionner une de ses propres toiles dans un interstice de l’accrochage. Nous avons ensuite attendu la nomination et l’arrivée du Président Sylvain Amic pour lui proposer ce concept. Celui-ci a immédiatement ressenti la force de cette présence de 80 artistes, pour exprimer notamment l’attrait majeur que les peintres vivants entretiennent avec notre institution. Il a souhaité tout de suite que le musée puisse voir les choses en grand pour cet événement, et suggère déjà l’idée d’une deuxième journée semblable.

Thomas Lévy-Lasne. – Cette histoire n’est pas un projet mais une aventure ! Qui commence avec le succès de l’exposition de Nathanaëlle Herbelin. Les œuvres de la jeune peintre étaient en dialogue avec celles de Bonnard, Vuillard et Vallotton. Invitée par nombre de médias à s’exprimer sur l’événement, Nathanaëlle n’a pas hésité à parler de ses collègues artistes, ceux de sa génération mais aussi celles de ses professeurs. Touché par cette attitude, Nicolas a réalisé le peu de présence de la scène picturale française dans les institutions d’importance comme le musée d’Orsay. C’est Nathanaëlle qui lui a conseillé de m’appeler. Car depuis Les apparences, une exposition que j’ai organisée à Perpignan en 2021 et qui a réuni 50 peintres vivants de la scène française, j’avais entrepris de réaliser des interviews filmées de peintres, vidéos qui rejoignaient ensuite une chaîne YouTube éponyme. Mon idée était de montrer une scène que personne ne voyait et aussi de prendre soin de mon « biotope », ainsi que de mes camarades. Quand on est artiste, on est trop souvent replié sur soi. Il y a tellement peu de choses sur la peinture en France, tellement peu d’espaces pour se côtoyer que la chaîne YouTube a créé de l’émulation. Nous en sommes à 450 000 vues et 92 peintres prenant la parole. C’est vrai que Nicolas avait dans l’idée de faire une sorte de speed dating, mais nous sommes convenus qu’il fallait plus que 3 minutes aux peintres pour s’exprimer ! C’est ainsi que l’idée du Jour des peintres est née. Notre objectif a été d’emblée de nous adresser au public qui aime l’art mais ne connaît pas les peintres vivants, qui vient au musée d’Orsay mais ne va pas forcément en galerie. J’ai appelé les peintres. Ceux qui ont dit oui devaient sélectionner une œuvre et accepter d’être présent le jour J pour discuter avec les visiteurs. Ainsi, à côté d’un tableau de Manet, ces derniers pourront découvrir une toile de Nina Childress et l’artiste pour la commenter !

Pourquoi était-il important de mettre l’éclairage sur la peinture ?

N. G. – L’ensemble des initiatives développées dans le cadre des programmes contemporains du musée d’Orsay mettent en avant des approches artistiques variées et des usages de mediums différents. Ce projet ayant été pensé comme une célébration à l’occasion de l’exposition de Nathanaëlle Herbelin, nous avons choisi cette voie.

T. L.-L. – Il existe en France une doxa sur la fin de la peinture qui a engendré une période de rejet de cette dernière par les institutions. Une période qui a couru de 1986 à 2008. Nulle part ailleurs qu’en France, la peinture n’a été autant ringardisée. Mais attention, quand on parle de retour de la peinture, il faut préciser qu’il s’agit d’un retour du regard sur la peinture. Car de leur côté, les peintres ont toujours travaillé. Avec Les apparences, j’ai souhaité montrer les différentes générations sans me soucier de la cote des artistes. Du fait de cette histoire très française, les jeunes peintres vendent plus cher aujourd’hui que leurs aînés. Pourquoi 1986 ? C’est l’année de la création des Frac par Jack Lang. L’idée était formidable mais la mise en place comportait un défaut de taille : les personnalités mises à leur tête avaient le même goût. Elles avaient un rapport téléologique à l’histoire de l’art, qui se devait de progresser. Dans cette vision, la peinture ne rentrait pas. Pas innovante, trop traditionnelle, trop bourgeoise aussi. Il faut dire également que Supports-Surfaces avait essaimé dans les écoles d’art. J’avais Claude Viallat comme prof  ! Je l’aime bien mais c’est tout de même étrange pour un étudiant qui voulait apprendre à peindre. Pourquoi 2008 ? A cause de la crise financière mondiale qui a remplacé les installations et autres dispositifs exposés à la Fiac par de la peinture, beaucoup plus rassurante pour les acheteurs ! Avec Les apparences, j’ai voulu défendre les peintres, leur savoir-faire, leurs connaissances, leur culture. Ils incarnent leurs idées et leur peinture. Ce sont de très bons passeurs. Le travail que je fais devrait être fait par le Centre Pompidou ou le Musée d’art moderne. J’ai l’impression de faire du service public à leur place. J’essaie d’ouvrir un peu les fenêtres. Il y a un manque de reconnaissance. Maude Maris explique que quand elle expose en Angleterre, elle est qualifiée d’artiste, mais quand elle expose en France, elle est peintre. L’idéal serait de ne plus avoir à défendre la peinture.

Qu’est-ce qui a motivé le choix des artistes et des œuvres ?

N. G. – Concernant le choix des artistes, il me semble important de rappeler que la genèse du projet s’est très rapidement transformée en une carte blanche aux Apparences. Plusieurs de mes collègues conservateurs peintures au musée d’Orsay et moi-même étions des spectateurs fidèles des entretiens twitch ou de leur rediffusion YouTube. Cette vidéothèque est une source précieuse prospective pour comprendre la diversité et la variété des peintres en France.  Concernant le choix des œuvres, elles sont le ressort des peintres. Ensuite, nous avons mis en place un comité avec Sophie Eloy, commissaire des projets contemporains de l’Orangerie, Laure Chabanne, Leïla Jarbouais et Jean-Rémi Touzet, conservateurs peintures du musée, pour trouver et attribuer un emplacement idoine parmi ceux disponibles au sein de la nef.

T. L.-L. Comme pour Les apparences, j’ai contacté des artistes de toutes les générations et peu importe leur style de peinture. Les critères de sélection n’ont pas été fondé sur mon goût, mais retiennent le parcours de l’artiste : expositions, résidences, récompenses… L’idée était de dresser un portrait de la scène picturale française. C’est important de le dire car on me reproche déjà d’en avoir choisi trop, de ne pas avoir fait un choix resserré. Je ne suis pas critique d’art et il ne s’agit pas vraiment d’une exposition, mais d’un événement artistique. C’est une proposition joyeuse et vivante. Et je remercie le musée d’Orsay de nous permettre de faire cette expérience. Concernant le choix des œuvres, j’ai demandé à chaque artiste d’exposer le tableau qui pour lui était le plus représentatif de son œuvre et aussi s’il souhaitait exposer dans un endroit particulier du Musée, un endroit qui ferait sens pour lui. Quelques-uns ont eu des idées. Ensuite avec Nicolas Gausserand et le comité scientifique nous sommes partis de ces informations pour décider de l’accrochage. L’idée était que chaque œuvre trouve à résonner avec l’architecture, les peintures ou les sculptures du musée d’Orsay. Nous voulions qu’il y un sens à chaque mise en dialogue. Quelques exemples. Dans une salle remplie d’autoportraits du XIXe siècle, nous avons installé Moi d’Apolonia Sokol. Un autoportrait de l’artiste qui la montre nue, bras écartés, seule femme parmi les hommes. Cela en dit long sur l’époque. La toile de Julien Beneyton, qui montre une scène au Mali, a été placée dans la salle des Orientalistes et ainsi nous éclaire sur la manière dont les regards trahissent leur temps. La toile de Marc Desgrandchamps a été pensée devant l’atelier de Courbet pour être l’écho fantomatique du modèle du peintre réaliste.

Comment décririez-vous la peinture qui naît actuellement en France ?

N. G. – Je me pose régulièrement cette question, et ne suis pas sûr d’avoir encore une réponse intéressante à partager. Si ce n’est que justement ce qu’on observe dans ce grand foisonnement artistique du 19 septembre, c’est l’immense variété des pratiques et des approches. Ne s’en dégage aucun mouvement, ou filiation identifiable, mais au contraire une grande vitalité tous azimuts.

T. L.-L. – Il y a énormément de peinture dans le monde. Peu importe le palmarès observé, la peinture y est présente. Si la peinture française ne représente que 4 % du marché mondial de l’art, c’est précisément parce que les peintres n’ont pas été soutenus par les institutions de notre pays. Il faut savoir que les Français sont 10 fois moins chers que les Anglais ou les Allemands. Très vite vous comprenez qu’il est inutile d’être invité à la Villa Albertine à New York si vous n’êtes pas soutenu dans l’Hexagone. Il faut absolument mettre cette importante question de politique culturelle sur la table. Au-delà de cette remarque préalable, nous pouvons dire que la peinture née en France relève d’un figuratif très varié, très difficile à définir tant il part dans tous les sens. Cependant, j’avancerai tout de même quelques caractéristiques présentes chez les Français que l’on ne trouve pas sur les scènes anglaise, allemande et américaine, par exemple. Ils ont un rapport étroit à l’histoire de l’art, n’hésitent pas à citer le grand récit de la peinture et à s’y inscrire. Dans Les Phares, Baudelaire écrivait à propos des peintres à travers les siècles : un « ardent sanglot qui roule d’âge en âge ». Il y a quelque chose de cet ordre pour ceux du XXIe siècle. Contrairement à leurs aînés du XXe ! De plus, ces peintres ont un goût prononcé pour la matière, la touche, la texture. Ils cherchent une manière, une sensualité. Si la technique ne s’apprend guère dans les écoles des beaux-arts, l’enjeu technique pour eux est très fort. Enfin, j’observe une troisième caractéristique, probablement un « effet d’école d’art », les peintres français sont tous un peu intellos. Je me souviens avoir organisé en 2014 un colloque au Collège de France qui s’appelait La Fabrique de la Peinture. Il y avait des peintres très connus au niveau international, comme Jeff Koons, Hernan Bas ou Chéri Samba, qui ne ressentaient aucunement le besoin de justifier leur envie de peintre, tandis que les Français passaient l’intégralité de leur communication à le faire !

Bien que sa mort ait été décrétée à de nombreuses reprises, la peinture renaît ou résiste sans cesse. Qu’est-ce qui fait que les artistes continuent de peindre et que le public continue de la préférer à toutes les autres disciplines ?

N. G. – Peut-être que l’intérêt inlassable des générations renouvelées de peintres réside dans la capacité de ce médium à toujours sembler pouvoir se transformer encore.

T. L.-L. – Préférée, je ne sais pas. Ce qui est indéniable, c’est que la peinture attire les visiteurs. Au MO.CO., en 2023, Immortelle a fait 3 fois plus d’entrées que les expositions habituelles. Il y a donc un vrai sujet. La peinture figurative est bien accueillie par le public généraliste, une réalité qui rend triste l’invisibilité actuelle d’une grande part de la peinture produite en France. Pour être vivants, les tableaux doivent être vus. Au musée d’Orsay, nous allons accueillir entre 10 000 et 17 000 personnes en un jour. Du jamais vu pour les artistes présents, même les plus renommés d’entre eux ! Cette perspective est très joyeuse. Par ailleurs, si vous demandez à la cantonade ce qu’il y a à voir dans un musée ou ce que c’est que l’art, la réponse la plus fréquente est « de la peinture ». Pourquoi ? Parce que la peinture a une capacité d’accueil et de non-violence très grande. Peu de personnes font de l’art contemporain en cachette dans leurs greniers alors que des peintres amateurs il y en a beaucoup. Les gens adorent peindre, dessiner. C’est aussi ce qui explique qu’ils aiment aller au musée découvrir l’histoire de la peinture et ses chefs d’œuvre. A la question, « pourquoi les peintres continuent ? », je citerai David Hockney qui répond par une autre question : « Pourquoi donc avez-vous arrêté ? » Tous les enfants dessinent et peignent. Pourquoi certains arrêtent et d’autres pas ? Elle est là la vraie question. La peinture est un médium ultra puissant pour raconter le rapport au réel. Quand je suis arrivé aux Beaux-Arts on m’a dit qu’il fallait que j’arrête de peindre pour faire de la vidéo, de la photo. Mais peindre était pour moi un enjeu existentiel. Dans le ventre de la baleine-atelier, les peintres ont un rapport au monde très intense mais aussi décalé. Ce qui rend intéressant leurs points de vue sur la société. Ils sont travaillés par tout ce qui se passe, et agissent comme des vigies. Je pense qu’on devrait les écouter davantage.

Toutes les œuvres présentées sont liées à une matière, la plupart de la peinture à l’huile, et à un support, très souvent de la toile. Est-ce un passage obligé pour que l’œuvre soit considérée comme une peinture ? Pourquoi n’avez-vous pas sélectionné de peinture numérique ?

N. G. – C’est plutôt une question pour les peintres ! Peut-être que l’association avec le musée d’Orsay a introduit un biais dans leurs choix. Ça aurait pu être un défi intéressant pour la présentation.

T. L.-L. – J’ai décidé de défendre un médium et n’ai donc pas élargi le spectre. La peinture numérique a plus un rapport avec l’imagerie, une chose qui peut être résumée en une idée, alors que tous les peintres que j’ai interrogés sont dépassés par ce qu’ils font, surpris par la matière. Je ne crois pas qu’on puisse être dépassé par le numérique qui toujours possède un aspect homogène. Et puis, une peinture numérique peut être imprimée un grand nombre de fois. Pour moi, une peinture est un objet unique son aura et sa matérialité ne font qu’un. Il n’y a pas de reproductibilité possible en peinture. Cette trace unique engendre sa fragilité et sa beauté. Il n’y a qu’une seule Jeune Fille à la perle de Vermeer.

Qu’est-ce que la peinture pour vous ?

N. G. – Une joie toujours renouvelée.

T. L.-L. – Pour moi, c’est un médium, une manière d’exprimer des choses par une convention, qu’est la peinture. C’est prendre des matériaux du réel souvent un peu morbides, comme de la boue, des pigments, des os…, pour les faire devenir autre chose sur la toile. Dans cette transmutation s’inscrit la présence, l’aura. On pourrait faire du cinéma ou de la photographie mais on fait de la peinture. Pour moi, c’est le meilleur médium pour parler de ce qui se passe quand il ne se passe rien, parler de la banalité du monde. Même quelque chose de peu intéressant, comme un oignon, est en mesure de retenir l’attention. Tout à coup, Chardin vous propose des fraises dans un panier et vous avez l’impression de voir le fruit pour la première fois. La peinture est comme un exhausteur de goût ! Elle permet de représenter les choses avec une intensité inégalée, d’établir un rapport au réel fulgurant, très physique. La peinture fait rêver la matière, la transmute, inscrit le corps de l’artiste à l’intérieur. Quand vous vous tenez devant un Caravage, vous savez que ce dernier a été à cette même place un jour. C’est incroyable. Je pense que ce truc-là est beaucoup plus profond, existentiel et important pour l’humanité qu’on veut bien le dire. C’est magique !

©Thomas Lévy-Lasne

Artistes invités> Marion Bataillard, Raphaël Barontini, Abdelkader Benchamma, Julien Beneyton, Céline Berger, Romain Bernini, Amélie Bertrand, Mireille Blanc, James Bloedé, François Boisrond, Katia Bourdarel, Jean- Baptiste Boyer, Guillaume Bresson, Damien Cadio, Corentin Canesson, Antoine Carbonne, Marcos Carrasquer, Ymane Chabi-Gara, Mathieu Cherkit, Claire Chesnier, Nina Childress, Jean Claracq, Philippe Cognée, Eric Corne, Diane Dal-Pra, Gaël Davrinche, Grégory Derenne, Damien Deroubaix, Marc Desgrandchamps, Julien Des Monstiers, Hervé Di Rosa, Cyril Duret, Tim Eitel, Gilles Elie, Jean-Charles Eustache, Sylvie Fajfrowska, Cecilia Granara, Cyrielle Gulacsy, Dhewadi Hadjab, Bilal Hamdad, Nathanaelle Herbelin, Hervé Ic, Dora Jeridi, Yann Lacroix, Thomas Lévy-Lasne, Alexandre Lenoir, Jérémy Liron, Inès Longevial, Maude Maris, Simon Martin, Olivier Masmonteil, Philippe Mayaux, François Mendras, Marie-Claire Mitout, Marlène Mocquet, Eva Nielsen, Florence Obrecht, Axel Pahlavi, Aurore Pallet, Simon Pasieka, Françoise Petrovitch, Laurent Proux, Florence Reymond, Antoine Roegiers, Madeleine Roger-Lacan, Anne Laure Sacriste, Christine Safa, Vassilis Salpistis, Daniel Schlier, Hugo Schüwer Boss, Elené Shatberashvili, Melissa Sinapan, Apolonia Sokol, Lise Stoufflet, Agnès Thurnauer, Gérard Traquandi, Emmanuel Van der Meulen, Marine Wallon, Miranda Webster, Xie Lei.

Infos pratiques> Le jour des peintres, le jeudi 19 septembre 2024 de 14 h à 21 h 30, au musée d’Orsay, entrée par le parvis, Esplanade Valéry Giscard d’Estaing 75007 Paris. Événement accessible sur présentation d’un titre d’accès au musée.

Image d’ouverture> Une partie des artistes qui seront présents le jeudi 19 septembre pour Le jour des peintres au musée d’Orsay. ©Vincent Delaury

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