Riboca ou quand le détour s’impose par la Baltique

Riga, la capitale lettone, accueille jusqu’au 28 octobre la première édition de la biennale d’art contemporain Riboca. Plus de 100 artistes et collectifs venus d’une trentaine de pays y participent. Placée sous le commissariat de la Grecque Katerina Gregos, cette édition inaugurale a pour titre « Everything Was Forever Until It Was No More » (Tout devait durer à tout jamais jusqu’à qu’il n’y ait plus rien), inspiré de l’ouvrage éponyme d’Alexei Yurchak consacré à l’effondrement de l’Union soviétique. Si le contexte historique et géopolitique actuel des Pays baltes est sous-jacent – 2018 marque notamment le centenaire de leur indépendance –, la thématique générale entend mettre en lumière de quelle manière le changement, au sens large, est « anticipé, expérimenté, saisi, assimilé et géré en cette période de transitions accélérées », pour reprendre les mots de Katerina Gregos. Quelque 114 œuvres, dont la moitié ont été spécifiquement produites pour l’occasion, sont à découvrir dans huit lieux principaux répartis à travers le cœur historique de la ville, ainsi que dans des friches industrielles et en bord de mer. Tout un programme de conférences, performances et concerts accompagne la manifestation. Plus d’informations sur le site et la page Facebook de l’événement. Visuel : All of old. Nothing else ever…, Nikos Navridis, 2018. Photo Riboca.

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