La Fiac joue les (heureuses) prolongations

Ugo RondinoneForte d’une fréquentation en légère hausse (+ 0,5 %), avec plus de 72 000 visiteurs, et des ventes « exceptionnelles » selon ses organisateurs, la Fiac a fermé les portes de sa 43e édition ce dimanche 23 octobre. Quelque 186 galeries originaires de 27 pays et représentant pas moins de 4 000 artistes avaient fait le déplacement. Pour la première fois, un secteur « On Site », conçu en collaboration avec le Petit Palais, a permis au public de découvrir, en accès libre, une quarantaine d’œuvres disséminées dans le musée ou à ses abords immédiats. La piétonnisation de l’avenue Winston-Churchill – qui sépare le Grand Palais du Petit Palais – est à saluer pour l’espace de déambulation à la fois tranquille et festive qu’elle a généré. Un air de fête qui va durer encore une dizaine de jours puisque la programmation Hors les Murs se poursuit jusqu’à début novembre au Domaine national du Louvre et des Tuileries, au Musée national Eugène Delacroix, ainsi que sur la Place Vendôme. Cette dernière accueille une installation monumentale signée Ugo Rondinone – « Sa plus grande intervention dans un espace public », a souligné le directrice de la Fiac Jennifer Flay – : Every Time the Sun Comes-Up est constituée de cinq arbres en aluminium moulés sur des oliviers plusieurs fois centenaires, auxquels font face cinq personnages taillés dans des blocs de grès. Aux Tuileries, ce sont une quinzaine de sculptures, installations et propositions architecturales – signées Ron Arad, Berdaguer & Péjus, Mircea Cantor, Claude Closky, Noël Dolla, Gloria Friedmann, Vincent Mauger ou encore Jean Nouvel – qui sont proposées au regard. Enfin, deux œuvres de Stéphane Thidet sont à appréhender au Musée Eugène Delacroix : Une Histoire Vraie (2016) est une sculpture en néons ; From Walden to Space-Chapter II / The Hut (2015) est une installation sonore habitable s’inspirant à la fois d’une capsule spatiale et de la cabane de Walden. Plus d’infos sur www.fiac.com. Visuel : Every Time the Sun Comes-Up, Ugo Rondinone. Photo Raphael Fanelli.