Les vendredis 23 et 30 juin, à 18h, l’écrivain et plasticien Davide Napoli nous propose de dialoguer avec l’encre, dans l’écrin de son exposition Encres laspsus du souffle, présentée à la galerie du Buisson à Paris. Avec l’artiste, nous avons tenté (le 10 juin dernier) cette expérience de l’encre, du phrasé et de la feuille blanche lors d’une invitation de la galeriste Barbara Tannery, dans son espace conçu dans l’esprit d’un salon où elle (ré)concilie, dans une approche intime, réflexions contemporaines et différentes pratiques artistiques actuelles – du dessin aux arts numériques – avec l’idée d’une expérimentation partagée avec le public. A vous, donc, de vous laisser porter par la voix de Davide Napoli – ce praticien érudit est par ailleurs docteur en Philosophie et en Arts et sciences de l’art –, dont la recherche poétique s’appuie sur le fantôme, la lumière noire et le fantasme, sur le temps et la vitesse du vide, sur la « videsse », dont il fit un essai*… Sur l’altérité de l’uchronie et les échos de l’inconscient. A vous de trouver à travers sa poésie, le souffle inspirant qui guidera votre plume de bambou et vous fera découvrir où vous portera la trace de l’encre ! Libre à vous, également, d’emporter vos créations ou de les laisser à l’artiste, dont les séries accrochées au mur – Animal d’air, Les fantômes ou encore Femmes au bord de… – nous rappellent combien le souffle est un support d’exploration, à la croisée du geste et de l’invisible. Car il est bien possible que la forme élaborée ne détermine aucune figure et que les élans narratifs du poète ne soient là que pour ancrer/encrer l’idée de la présence et l’espace du moment.
* Videsse, la vitesse du vide est un ouvrage signé Davide Napoli, paru aux éditions TranSignum en 2014.
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