Clichés volés par des paparazzi, photos ou films mettant en scène, à leur insu, des personnages anonymes, quelque 250 œuvres et documents abordent, dans le cadre d’une exposition au Tate Modern de Londres, la question de la frontière, parfois ténue, entre témoignage et voyeurisme, et celle de la surveillance dans l’art de la photographie. Une partie de l’exposition étant en effet consacrée au détournement d’images provenant de la vidéosurveillance par des artistes contemporains afin d’inventer un nouvel « art de la surveillance ».
« Exposed » – Voyeurisme, surveillance ou art ? jusqu’au 3 octobre au Tate Modern de Londres. www.tate.org.uk