Il se voyait artiste, il est devenu une des figures emblématiques de l’art contemporain. Après avoir étudié à l’académie des Beaux-Arts de Tokyo, Simon de Pury, faute de galeries intéressées par son travail, se retrouve à la tête de Sotheby’s en Suisse, son pays natal, et bientôt en Europe. En 1988 il organise la première vente aux enchères internationales en Russie. Lorsqu’il rachète Philips en 2004, le nouveau président mise tout sur l’art contemporain. La maison Philips de Pury & Co, troisième maison des ventes au monde, promeut l’art chinois et russe. En faisant de ces ventes aux enchères des événements branchés, le commissaire-priseur bouleverse la physionomie de la maison. Les ventes se terminent souvent par des fêtes où coule sans réserve le champagne destiné à la jet-set. Il inaugurait à Londres, à la mi-mars, « Sex », une vente aux enchères d’œuvres forcément provocantes, mais surtout destinée à provoquer une nouvelle clientèle. Une première : last but not least.
L’enfant terrible des ventes aux enchères
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