Au carrefour de Londres, Paris et Bruxelles, Lille s’offre un temple dédié à l’art brut. Il y a un siècle, ce sont des aliénistes qui réunissaient les premières collections de ces « outsider art » comme on les nomme aux Etats-Unis et dont les œuvres éblouissent des artistes comme Klee ou Breton. Après quatre ans de travaux, l’ancien musée de Villeneuve-d’Ascq rénové et agrandi double sa surface d’exposition et offre 4 000 m2 à des artistes qui ont en commun de n’avoir jamais fréquenté la moindre école d’art. Certains étant même internés. Peintres ou sculpteurs, c’est au bout du pinceau ou du ciseau qu’ils expriment leurs angoisses et leur volonté ou leur rage de vivre. Désormais le musée s’appelle LaM pour « Lille métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut. Avec ce lieu enrichi qui accueillera environ 400 œuvres d’art en permanence, la directrice, Sophie Lévy espère doubler la fréquentation.
A Lille, droit de cité
pour l’art brut
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