Alanguie au cœur de l’après-midi et de l’été, Malaucène, capitale du Ventoux, accueille le voyageur à l’ombre de ses platanes et de ses remparts. Bien connue des amateurs de la petite reine, elle est une étape prisée du Tour de France ; elle ne l’est pas moins des amoureux des vieilles pierres et du charme provençal. C’est ici, dans sa petite ville natale, à un jet de pierre de la maison où il est né, que Michel Barjol a ouvert en 1991 la galerie Martagon du nom d’un lis très rare et protégé que l’on peut encore trouver dans la région. Implanter un lieu d’art contemporain dans une commune de moins de 3 000 habitants, le pari était osé. « J’ai toujours été passionné par le travail des autres », indique-t-il en préambule et comme parfait alibi pour se lancer dans l’aventure. Très simple alors d’imaginer qu’une fois cette maison achetée pour y installer son atelier, le peintre ait décidé de la partager avec d’autres. « J’ai commencé par tout casser ! » Aidé par Pascale Lampaert, sa compagne, il réalise les premières expositions avec des artistes qu’il connaît. « Au début, ils avaient tous autour de 40 ans, un âge où le travail commence à mûrir. » A l’époque, le paysage était un des fils conducteurs de la programmation.Michel Barjol dans une@ des salles d’exposition
Si aujourd’hui elle est devenue très éclectique, un point ne change pas : une œuvre doit être graphique. Cette préoccupation préside au choix de l’ensemble des œuvres présentées à la galerie. Pour rompre l’isolement, Michel Barjol a eu très tôt à cœur de constituer avec d’autres galeries proches des parcours artistiques et de développer une activité pédagogique en accueillant des classes de l’école voisine. « A Malaucène, j’ai un public fidèle qui revient depuis 18 ans », ajoute le galeriste qui, grâce à une programmation de qualité et un suivi des artistes invités, bénéficie d’une renommée qui a largement dépassé le cadre de sa région. La création récente du site Web a également favorisé les échanges. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont en général consacrés à un seul artiste alors que le deuxième témoigne des expositions antérieures. Des œuvres d’Etienne Pressager, de Wanda Skonieczny, de Franck Lestard, de Martin Caminiti ou d’Isa Barbier se répondent et dialoguent pour le plus grand plaisir du visiteur. Quant à celles de Michel Barjol, elles n’ont pas droit de cité. Le galeriste a décidé de ne jamais présenter son travail dans sa galerie pour ne pas mélanger les genres. Même s’il peint dans les combles de la maison, les visiteurs devront donc se rendre à l’Isle-sur-la-Sorgue chez Annie Lagier pour découvrir son travail. A moins peut-être de se voir accorder une dérogation et d’emprunter l’échelle… qui mène à l’atelier !
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