These voids that fill me (Ces vides qui me remplissent) est le résultat d’un travail de longue haleine, qui utilise comme support l’automobile : capot, phares, pneus, tous sont associés à une forme de langage alternatif reflétant les pensées de Bruno Rousseaud. « Il est manifeste que le champ automobile et la culture underground revêtent, dans mon travail, le statut d’invariant plastique. L’univers formel du sport automobile en particulier m’a conduit, depuis plus d’une vingtaine d’années, à en explorer la matière, l’esthétique et les représentations. Au cours de cette étude, je me suis attaché à interroger le rapport sensible que les individus entretiennent avec cet objet jusque dans la moindre de ses composantes. Sa puissance sémantique m’est apparue comme matière à penser. Une constante de ma pratique artistique est qu’elle est quasi invariablement associée à l’examen d’une forme de langage alternatif – langage des signes, code morse, lexique braille, alphabet sémaphore ou écriture cunéiforme – et transposée par des moyens visuels, tactiles, olfactifs et/ou sonores », explique l'artiste. Visuel> Bruno Rousseaud et I am just a passenger (2018). ©Photo Fabrice Gousset
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