« Même si je ne peins jamais la même personne, je ne peux pas sortir de ma peau. Peu importe ce que je fais, c’est toujours la même histoire. » L'histoire d'Abraham Hadad démarre en Irak, se poursuit en Israël, puis en France. Le peintre la raconte à travers ses tableaux. Le château de Carrouges lui consacre son exposition estivale, à découvrir du 20 juin jusqu’au 30 août. Marqué dans sa jeunesse par l’abstraction, l’artiste décide très vite d’en venir au corps et à la figure humaine. Sa démarche est empreinte d’une simplicité qui touche à l’essentiel. « Pour moi, peindre c'est vivre. La vie que nous menons n'est pas tracée d'avance ni par nous ni par un autre pouvoir. Si on savait où elle nous mène, il serait très difficile de la vivre. Il en est de même pour la toile entreprise : je connais le lieu et l'état du départ, mais presque jamais l'endroit de l'arrivée, surtout pas les chemins empruntés.... », explique Abraham Hadad. Visuel : Avec son petit bouquet, mai 2013.
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