Le Prix L’art est vivant – créé en 2014 par le collectif éponyme d’amateurs d’art et de collectionneurs – a été décerné, ce vendredi 31 mars à l’occasion d’Art Paris Art Fair au Grand Palais, à Dalila Dalléas Bouzar, représentée par la Galerie Cécile Fakhoury (Abidjan). L’artiste née en 1974 à Oran, en Algérie, a été récompensé pour sa série Princesse, inspirée des photographies de Marc Garanger, prises durant la guerre d’Algérie dans des camps de regroupement et commandées pour la création de cartes d’identité permettant à l’armée française de contrôler les mouvements de population. Les femmes avaient alors été contraintes de baisser leur voile devant l’objectif. Composé de huit membres et coordonné par Denis Fizelier, le jury a justifié son choix en évoquant « la diversité des propositions, des supports et des techniques que l’artiste enchaîne au gré de ses parcours de vie, des lieux et rencontres qu’elle est amenée à faire » et a salué « sa maîtrise du design et le fait qu’elle l’inscrive avec un réel talent comme l’essence même de son travail de création ». Dalila Dalléas Bouzar se voit attribuer une dotation de 3 000 euros et du matériel artistique d’une valeur de 2 000 euros (offert par The Fine Art Collective France. Visuel : Princesse (série), Dalila Dalléas Bouzar, 2016-2017.
Dalila Dalléas Bouzar, lauréate du Prix L’art est vivant 2017
Dans la même catégorie
Près de 120 artistes réunis au salon de la mort à Paris
17 avril 2024
De la cène à l’Anthropocène
16 avril 2024
Les 60 ans de la Fondation Maeght
11 avril 2024
Hom Nguyen, parrain de Solid’Art Paris
4 avril 2024
Quand l’ethnologie fête le corps au Quai Branly
21 février 2024
Bertrand Dezoteux en Harmonie à L’Archipel
20 février 2024