C’est une nouvelle et rageuse levée de boucliers pour barrer la route à l’art contemporain au château de Versailles. Sous prétexte d’“expositions dégradantes”, deux groupes de pression, Versailles mon amour et Coordination Défense de Versailles, ont déclaré Murakami persona non grata. L’artiste japonais va exposer du 14 septembre au 12 décembre dans les Grands Appartements du château, la galerie des Glaces et le jardin. Arnaud-Aaron Upinsky, président de l’Union nationale des écrivains français et fort du soutien du prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, descendant de Louis XIV, reproche à M. Aillagon de « jouer les châtelains, toujours dans les jupes de la noblesse » et qualifie Murakami de « composite new-yorkais, japonais, un pilleur de mangas » Cela peut paraître étrange, mais M. Aillagon a décidé que les prochaines expositions « pour éviter la routine », n’auraient plus lieu dans les appartements royaux. Dont acte pour ce courageux nomadisme dans l’air du temps et cette belle victoire de l‘art contemporain.
Honni soit Murakami
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