Peter Doig à Bâle – Peinture à histoires

Au bord d’un lac, d’un fleuve ou d’un bras de mer, des personnages solitaires – parfois en petits groupes – semblent surpris au beau milieu d’une aventure singulière dont on ne peut s’empêcher d’imaginer le scénario. Des toiles lumineuses et aux couleurs généreuses de Peter Doig émanent à la fois quelque chose de mystérieux et d’exotique ; un brin de nostalgie, voire de mélancolie, aussi. Né en 1959 à Edimbourg, le peintre britannique avait à peine un an lorsque sa famille partit s’installer à Trinidad, dans les Caraïbes, avant de rejoindre le Canada en 1966. Dans les années 1980, il étudie successivement à la Wimbledon School, à la Saint Martin’s School puis à la Chelsea School of Art de Londres. La redécouverte, à l’occasion d’une résidence d’artiste organisée en 2000, des paysages insulaires et tropicaux de son enfance, va profondément influer sur sa pratique picturale. S’inspirant de l’observation de son environnement comme de notre quotidien, l’artiste s’appuie sur de multiples documents iconographiques – photos, coupures de presse, pochettes de disques, affiches de films, etc. – pour bâtir les contours d’un univers à tiroirs, multiple et fluctuant. Un vaste ensemble de ses toiles, souvent de grand format, est actuellement à découvrir à la Fondation Beyeler, installée à Riehen dans le canton suisse de Bâle. Une série de gravures – faisant écho à nombre de tableaux – vient compléter la proposition, ainsi qu’une peinture murale réalisée in situ par Peter Doig, spécifiquement pour l’occasion.

GALERIE

Pelican (Stag), huile sur toile (276 x 200.5 cm)

Echo Lake, huile sur toile (231 x 361 cm)

Blotter, huile sur toile (249 x 199 cm)

Music of the Future, huile sur toile (200 x 300 cm)

Figures in Red Boat (Imaginary Boys), huile sur toile (250 x 200 cm)

Ski Jacket, huile sur toile (295 x 351 cm)