Des drames, des failles, des cicatrices. Pascal Convert accroche son regard sur des événements qui s'imposent comme des cataclysmes dans la vie d'individus confrontés à une folie indissociable de l'histoire de l'humanité. Il crée des œuvres dans lesquelles le temps semble suspendu, arrêté à un moment de l'histoire ou consacrant une mémoire . Tel un alchimiste, l'artiste transmute les horreurs des conflits en œuvres poétiques qui nous invitent à prendre le temps des questions et de la réflexion, loin des pièges des réactions passionnées. Le titre de l'exposition renvoie à un ouvrage que Pascal Convert a publié en 2013 chez Grasset, La Constellation du lion, dans lequel il raconte son enfance, sa mère « cernée par l’angoisse et à l’ombre d’un père » grand résistant mais aussi les trahisons et les morts. « Avec l'exposition, on passe de cette constellation où s'imbriquent le familial et un pan de l'histoire à une constellation dans laquelle s'imbriquent l'hyper-actualité et un paysage plus complexe que la simple littéralité du journalisme d'actualité », pointe-t-il. L'art devient un filtre qui fonctionne par décantation et l'artiste, l'inventeur d'une nouvelle langue. Pascal Convert dézoome et décentre le regard. Visuel> Portrait de Pascal Convert au Monastère de Geghard, Arménie, 2018.
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