Julien Bismuth | Sibyl Sybil

Je n’ai pas trop d’idées ou j’en ai trop sur ce que pourrait être cette exposition, ce qu’elle pourrait contenir aussi. Je n’ai que ces meubles et leurs appuis : Le mot "trace." Et puis aussi le titre : la symétrie de son dédoublement altéré mais aussi son origine. Il y a eu plusieurs sibylles. J’aime l’histoire de celle qui aurait brûlé ses ouvrages afin de mieux les vendre, et j’aime le passage qui précède celui sur sa "bouche délirante" et ses "mots sans sourires, sans fards et sans parfums". L’évocation de celui qui "ne montre ni ne cache". Celui qui "fait signe". J’avais un morceau de papier journal sur lequel j’avais noté quelques idées mais je l’ai oublié dans la poche d’une paire de jeans que j’ai ensuite lavé et maintenant il est replié sur lui-même comme un bourgeon que je détruirais si je cherchais à l’ouvrir. Il y a certaines choses qu’on ne peut révéler sans les détruire. Au préalable. Le deuxième texte est en anglais, mais il diffère. Julien Bismuth