« Au moment où Youri Gagarine grimpe dans la fusée Vostok et décolle vers l’inconnu en 1961, le jeune Chubby Checker déclenche une vague de folie avec son “Let’s Twist Again”. Ivan Messac a13 ans ! S’il met en mémoire ces événements, c’est indéniablement du second dont il se souvient davantage grâce à la version qu’en fait la même année Johnny Hallyday : “Viens danser le Twist”. Quant à Gagarine, il ne peut l’oublier car il pense à Margarine dès qu’on prononce son nom. Lorsqu’en dans la nuit du 20 juillet 1969, Niel Armstrong met le pied sur la lune et prononce : That’s one small step for a man, one giant leap for mankind, il est là devant son transistor. Il s’empare de bols destinés au petit déjeuner, les met sur ses oreilles et entre en communication avec le LEM. Un sentiment étrange le parcourt, il regarde vers le ciel, fait un signe de la main à Buzz et Niel. Cinquante ans sont passés et rien ne dit que note planète sera longtemps hospitalière. Alors Ivan Messac fête ça à sa manière, il pose sur sa platine un bon vieux Twist à Saint Tropez qu’il écoute tout en contemplant la pochette d’un Bill Halley and the Comets. Et par magie cela devient des tableaux. » Ivan Messac. Visuel : Tout cela n’est qu’un jeu, Ivan Messac, 2018.
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