Humain Autonome : Déroutes rassemble les œuvres de près de 50 artistes contemporains faisant écho à l'automobile et à ses enjeux. Voiture, caisse, auto, char, tacot, bagnole, tire… L’automobile est un objet paradoxal. Si d’aucuns l’adorent, d’autres la vouent aux gémonies. Elle est, à tout le moins, un symbole ambigu, cause et symptôme de bien des crises que nous traversons (économique, sociétale, climatique, philosophique…). Facilitant le déplacement des corps et des marchandises, l’exploration mais aussi la conquête, instrument de la liberté et du contrôle en même temps, son utilisation a façonné les paysages, les corps et les esprits. Concentrant de nombreux enjeux économiques, l’auto est un non-lieu, mi privé mi public, objet de fantasmes et de fétiches, personnifiée parfois. Ses chaines de production, ses systèmes d’exploitation, le lien avec les énergies fossiles, ses mythes, ses impensés sont ici analysés, déconstruits, repris et retournés par les artistes de l’exposition. Avec les œuvres de A.K. Burns, Alain Bublex, Alessandro Balteo-Yazbeck & Media Farzin, Alexandra Bircken, Andrea Zittel, Anita Molinero, Antoine Nessi, Atelier Van Lieshout, Bill Owens, Blair Thurman, BP, Cady Noland, Delphine Reist, Diego Bianchi, Ed Ruscha, François Dufeil, Frieda Toranzo Jaeger, Hans Haacke, Hugo Vessiler-Fonfreide, Julie Hascoët, Kristina Solomoukha, Laurent Faulon, Lothar Baumgarten, Lucie Stahl, Malala Andrialavidrazana, Marcel Devillers, Mark Lombardi, Martha Rosler, Mathis Altmann, Matthew Angelo Harrisson, Michael Sailstorfer, Mohamed Bourouissa, Monira Al Qadiri, O. Winston Link, Peter Buggenhout, Piero Gilardi, Randa Maroufi, Sara Sadik, Serge Lhermitte, Sophie Ristelhueber, Stéphanie Cherpin, Suzanne Husky, Tania Mouraud, Taryn Simon, Thomas Bayrle, Thomas Teurlai, Tobias Zielony, Willy Ronis. Visuel> Tobias Zielony, Aral-1 (détail), 2004. C-Print, 48 x 72 cm. KOW, Berlin. © Tobias Zielony
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