Guy Leclercq | Silence Opaque

Guy Leclercq, né à Opbrakel (Belgique) en 1940, a opté depuis le début des années 1980 pour le langage de la géométrie comme vocabulaire pictural. Une géométrie épurée, portée par une technique remarquablement maîtrisée. A la démonstration technique virtuose, le peintre choisi l’élégance de la subtilité, mais le geste est d’une technicité implacable. La toile, préparée selon des techniques anciennes, est enduite d’une sous-couche de caséine. Les couleurs naissent de pigments rares, et si la palette semble restreinte au noir, brun, gris et blanc, mille nuances composent ses œuvres. Noir de vigne, triple noir, noir carbone, romain, noir momie, etc.. Le peintre va jusqu’à retravailler la couche picturale en la grattant, frottant, créant des effets de texture d’une grande richesse, de sorte qu’il s’en dégage comme une impression de collage qui n’est pas sans évoquer certaines œuvres de Braque ou de Picasso. Son vocabulaire géométrique n’est jamais plat ni simpliste. Les plans se superposent, se croisent, se coupent et recoupent, se confondent dans une variété d’effets de reliefs saisissants. A l'occasion de cette exposition, la galerie Dutko présentera 18 œuvres réalisées au cours de ces deux dernières années et présentées pour la première fois en France. Visuel> Sans Titre (20. 170), Guy Leclercq, 2020. ©Guy Leclercq