Dans l’imaginaire collectif, les alchimistes sont assimilés à des vieillards à longue barbeblanche, au milieu d’ateliers débordants de vieux grimoires. Pourtant, aujourd’hui, les alchimistes sont de retour et se diffèrent de cette vision caricaturale. Aurélie Dubois fait partie de ces alchimistes contemporains qui s’intéressent à l’Ars Magna et au GrandŒuvre. Depuis plus de vingt ans, les dessins d’Aurélie Dubois déploient des autoportraits où se rencontrent animaux étranges et figures difformes coiffées de nattes et de tresses qui prolifèrent et s’entremêlent. « La voie qu’emprunte Aurélie Dubois n’a rien de facile, faisant fi des modes ou d’une réalité trop souvent aveuglante et ancrée dans le déni ; l’artiste conçoit son travail comme une route initiatique vers une Vérité universelle », souligne Clotilde Scordia, commissaire de l’exposition. Visuel : Le Taureau d’Emilie, Aurélie Dubois.
Aurélie Dubois | REbis
