Tandis que son œuvre gravée rassemble des estampes à la pointe sèche, à l’aquatinte et à l’eau-forte sur cuivre et plus généralement sur acier, sa peinture sur toile ou sur papier privilégie la technique de l’acrylique pour des raisons de rapidité. Totalement abstraite à ses débuts, elle tend de plus en plus vers une figuration de la sensation. « Maurice Maillard interroge le langage dans son langage d’artiste. Chacune de ses œuvres dit, dans sa manière sombre, le lent travail de recherche. Au-delà de ce que l’on croit reconnaître, paysages de la campagne, il nous invite à mieux regarder ce que la gravure révèle dans la nature. » Yves Aubin, conservateur de la Bibliothèque de Saint-Herblain. Visuel : Nuage, Maurice Maillard, 2013, gravure.
Maurice Maillard
