Cécile Le Talec | Whirlwindsong

A travers l’ensemble de son travail, Cécile le Talec explore des espaces intermédiaires, le visible et l’invisible, le sonore et son silence, le mouvement et la disparition du geste, et développe une démarche qui questionne la perception de l’espace dans sa dimension sonore et musicale. Depuis 2001, elle mène une recherche sur les langues sifflées, langues miroirs, utilisées par quelques communautés dans le monde. Ses explorations l’ont conduite en Espagne (Iles Canaries/La Goméra), au Mexique (Etat de Oaxaca) et en Chine (Province de Guizhou). Avec l’exposition Whirlwindsong, l’artiste développe trois projets majeurs. Le premier est un film de trente minutes enregistré et réalisé en mer autour du tourbillon de Naruto au Japon durant l’été 2015. Intitulé Whirlwindsong, il prend la forme d’une vidéo/partition. Le second projet est une installation sonore dans le cadre de la résidence de l’artiste à Moly-Sabata / Fondation Albert Gleizes à Sablons, en Isère en août 2015. Intitulée Groundsong, l’œuvre est un plancher « chantant » inspiré du « parquet rossignol » du Palais de Nijo de Kyoto adjoint d’une toile suspendue en mouvement réalisée selon la technique du Suminagashi (encre qui flotte sur l’eau). Pour le troisième projet, elle a convié le compositeur Haruyuki Suzuki à concevoir une œuvre musicale pour voix, flûtes, percussions et bande électro-acoustique à partir des enregistrements sonores réalisés dans le tourbillon de Naruto. Le film Whirlwindsong constitue sa partition et elle sera interprétée par le plancher « chantant » de Groundsong. Ainsi, elle se présente comme une installation sonore et vidéo mais aussi comme un concert/performance qui aura lieu dans l’installation en public. Visuel : Affiche de l’exposition.