Dansaekhwa, l’aventure du monochrome en Corée, des années 1970 à nos jours

C'est la première fois qu’une exposition est consacrée en France à Dansaekhwa, mouvement apparu dès les années 1970 en Corée et qui se distingue de l’art monochrome ou minimal occidental par sa forte dimension méditative sollicitant tout le corps, nécessitant une grande concentration physique et mentale. Avec Park Seo-Bo, Chung Chang-Sup, Chung Sang Hwa, Ha Chong Hyun, Yun Hyong Keun, Lee Kang So, Lee Dong Youb, Choi Byung So. A découvrir jusqu’au 5 juin. Visuel : Conjunction 09-004, Chong Yun Ha, 2009. Huile sur chanvre, 180 x 120 cm. Courtesy Kukje Gallery.

Dans la chapelle, Lee Bae présente jusqu’au 6 novembre Supsens, une installation conçue spécifiquement pour l’occasion et où le charbon tient une place de premier plan, comme dans toute son œuvre. De cette matière « née du feu et qui sert à le rallumer », l’artiste explore les propriétés plastiques autant que la symbolique. Ses emblématiques blocs de charbon sont ici serrés par des élastiques noirs ne sont pas posés comme ils le sont habituellement. Ils sont suspendus à la voûte, dans le vide, contrastant avec un sol en kaolin parfaitement blanc qui se colore avec l’effet de l’ombre portée de la sculpture - à la fois massive, légère et aérienne.