Les dessins, sculptures et vidéos de Mélanie Matranga mêlent des signes renvoyant à l’intériorité et des éléments liés à des attitudes et des habitudes sociales. Ensemble, ils composent des lieux où le singulier paraît se diluer dans le commun, et où l’intime se retrouve découvert, exposé. Ainsi de ses sculptures en silicone qui empruntent — littéralement — leurs formes à des intérieurs. Réalisées en moulant des meubles, des parois, des sols ou autres surfaces en volumes présentes dans des espaces domestiques, ces empreintes en dessinent les fantômes au sein de l’exposition. Elles figurent métaphoriquement des moments subjectifs, et renvoient de manière sensible à des états de relâchement, de flottement ou de suspens. Visuel : Vue de l’exposition A perspective, somehow, Karma International, Zurich, 2015. Photo: Gunnar Meier. Courtesy Karma International et Mélanie Matranga.
Mélanie Matranga
