L’abstraction géométrique belge

L’abstraction belge a connu au cours du XXème siècle deux grands apogées comme le reste de l’Europe. L’un se situe au début des années vingt et voit éclore un groupe de jeunes artistes qui à travers le mouvement de la Plastique Pure remettent en question les bases de la peinture en prolongeant les réflexions entamées par le cubisme et le futurisme. Ce mouvement, relativement éphémère, se fonde autour de deux principaux foyers géographiques : Bruxelles et Anvers. Michel Seuphor, Jozef Peeters, Paul Joostens, Victor Servranckx sont parmi les pionniers de ce mouvement. La seconde manifestation d’importance de cette abstraction apparaît au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Une nouvelle génération d’artistes se trouve alors face à un choix souvent antagoniste : celui d’une abstraction lyrique et impulsive et celui d’une abstraction géométrique et rationalisée. L’exposition présentée dans les deux espaces d’expositions temporaires permettra d’offrir un large panorama de l’évolution de l’art géométrique belge des années 1920 à nos jours en montrant également comment quelques artistes contemporains continuent d’explorer certaines voies initiées par leurs aînés. Artistes > Marcel-Louis Baugniet, Gaston Bertrand, Pol Bury, Jo Delahaut, Marthe Donas, Francis Dusépulchre, Pierre-Louis Flouquet, Henri Gabriel, Paul Joostens, Walter Leblanc, Karel Maes, Jean-Pierre Maury, Jozef Peeters, Victor Servranckx, Michel Seuphor, Guy Vanderbranden, Georges Vantongerloo, Léon Wuidar. Pour la partie contemporaine, Ann Veronica Janssens, Bas Ketelaars, Pieter Vermeersch. Visuel : Bas Ketelaars, Sans titre (Nomap), 2012. Collection de l’artiste © DR.