Il avait coutume de dire : « La sculpture, c’est la liberté ». Michel Charpentier s’en est allé début juillet rejoindre le panthéon des artistes et des gens de son cœur. Grand Prix de Rome à 24 ans, il séjourna avec bonheur à la Villa Médicis, où sa pratique prit un tour décisif. Réputée pour ses Cantatrices, son œuvre s’est déployée jusqu’à son dernier souffle. Dessiner, certes, mais sculpter encore et toujours, quitte à changer de technique et de dimension. L’an dernier, une vingtaine de ses sculptures rejoignaient la ville de Braine et sont désormais visibles en extérieur à deux pas de l’abbatiale Saint-Yved. A cette occasion, le sculpteur avait tenu à réunir ses pièces les plus récentes dans un ouvrage intitulé Au présent, nous révélant la jubilation de chaque instant sculpté. En hommage à l’artiste et à son œuvre nous publions un texte écrit pour ce dernier livre entièrement guidé par l’œil de Michel Charpentier.
Trois femmes en tenue ridicule sont debout. Leur présence n’attire aucune compassion, tout juste un sentiment de gêne. L’artiste s’apprête à détourner le regard quand une voix se fait entendre à couper le souffle. L’évidence s’impose. La plus grande des beautés ne peut jaillir que de l’intérieur. Elle n’a pas d’apparence, mais elle a du souffle. Les Cantatrices de Michel Charpentier témoignent de l’événement, son œuvre entière s’appuie sur l’anecdote pour déployer une esthétique de la sensation. Le sculpteur ne crée pas d’images. Il pioche ses sujets dans le quotidien pour faire éclater la force de la matière. Chaque représentation naît d’un épisode de sa vie. L’artiste « règle ses comptes » en s’appropriant ce qui s’impose à lui, en l’éclairant d’une autre lumière. Comme Van Gogh qui peignait sur le motif, Michel Charpentier choisit le plein air. Il doit être à son aise pour mélanger calcaire, argile, sables et granulats à la chaux. Mettant à sa main des techniques antiques, il peut monter en quelques jours seulement des figures de deux mètres de haut. Avec le ciment, la chorégraphie est différente, les gestes sont plus amples, moins castrateurs. En séchant, la pâte charge la forme. Elle s’allonge, s’arrondit encore, répondant comme toute matière vivante aux lois de la nature. « Chassez ce mou que nous ne saurions voir », ont dit en substance les plus fervents détracteurs de cette sculpture pétrie de désir. Les corps de Michel Charpentier portent l’empreinte de ses mains. Ils répondent à sa jubilation face à la vie. Tout simplement.
Michel Charpentier est né dans un milieu bourgeois et provincial bourré de conventions et de préjugés, où la famille pèse de tout son poids. Comme une fatalité, l’entreprise de son père tourne court, resserrant encore l’étau familial. Désormais, ses deux parents travaillent, tandis qu’il passe son temps chez sa grand-mère, qui régente une ribambelle d’oncles et de tantes à la langue acérée. La main tendue a des griffes. Le gosse sera un bon à rien, comme son père, à n’en pas douter. Le refrain persistant devient une certitude dans la tête de l’enfant, qui abandonne toute velléité scolaire. Il n’arrive même plus à lire. Une seule chose le tient : le dessin. Il dessine tout. Les arbres dans le paysage, les oiseaux dans le ciel. Et même des portraits. Aujourd’hui, il se souvient avoir séjourné chez une cousine qui possédait un château du côté de Blois. C’était extraordinaire. Il croque tout ce qu’il voit. Sa mère le soutient et cherche à ce qu’il reste au plus près de cette envie de créer. Régulièrement, Michel prend le train, va au Louvre. La France est occupée et le musée n’a plus grand-chose à montrer. Mais il n’y a pas de quoi le décourager, il se poste devant l’une ou l’autre des sculptures antiques n’ayant pu être transportées et les dessine inlassablement. L’apprenti artiste est subjugué par les formes qui remplissent l’espace. Il faudrait lui trouver une école de dessin, mais tant la géométrie que l’usage de la règle le rebutent.
À l’école, c’est la dégringolade. L’élève est souvent puni. Les tours de cour se multiplient. Parfois, il transforme un zéro en dix pour offrir à sa mère un petit moment de bonheur. Il faut se rendre à l’évidence, le rêve familial d’une entrée à Saint-Cyr n’aura pas lieu. Le voilà admis dans une annexe de l’école Boulle. Persuadé qu’il y apprendrait à dessiner, il doit désormais manier le burin pour travailler l’acier. Ce n’est pas son affaire. « Vous labourez trop ! » lui lance un de ses professeurs. Avec deux copains, il s’entend pour faire l’école buissonnière. Ensemble, ils vont au Louvre et, ce qui est plus inattendu, au Palais de justice, où Michel croque les gens. Sur les trois, deux deviendront sculpteurs. Au bout d’un an et demi, l’élève Charpentier rend ses outils. Il a entendu parler des Beaux-Arts de Paris : graver des médailles lui plairait mieux.
Même si le projet semble hors de portée, sa mère réfléchit à la meilleure manière de préparer son admission. À l’époque, il était possible de postuler en tant que candidat libre, mais il fallait tout de même présenter un travail. C’est avec un sculpteur, prédisposé à l’enseignement par son nom de famille, Maître, qu’il le prépare. Chaque jour, l’élève prend le train pour se rendre dans l’atelier parisien où il apprend « tout ». L’homme est sympathique et distribue les encouragements. En trois mois, le « dossier » composé de dessins et de petites sculptures est prêt et le candidat coopté dans une institution aux rangs clairsemés par la guerre, que le retour à la paix va très rapidement remplir. Le matin est réservé aux pratiques en atelier et l’après- midi aux cours de dessin, d’anatomie, d’architecture… ainsi qu’aux conférences. Jour après jour, il faut « monter des figures ». Le travail de Michel est apprécié. L’élève prend confiance en soi. Le plaisir est enfin au cœur de l’apprentissage et sera à jamais associé à la sculpture.
S’ensuivent quatre magnifiques années d’ébullition créative et intellectuelle. Le jeune homme travaille beaucoup et court toujours les musées. Les discussions vont bon train, car, dans son souvenir, ses condisciples ne connaissent que peu Van Gogh et n’aiment pas plus Picasso. Lui, qui est né là où le premier est mort et qui admire le second, ne rechigne jamais à défendre ses attachements. Si les goûts de l’époque restent encore très académiques, Michel Charpentier regarde, quant à lui, du côté de Giacometti. Son ambition n’est pas de trouver un style mais d’attaquer chaque pièce comme si elle était la première. En quête d’une seule et unique chose : l’émotion. C’est donc cela qu’il cherche, enfermé dans la loge qui vient de lui être attribuée. Pendant trois mois, chaque candidat au prix de Rome travaille en secret. Cette année-là, le thème retenu est « initiation à la danse ». Pour les inspirer, les candidats sont invités par Serge Lifar à l’Opéra. Le souvenir des danseurs est inouï. De retour aux Beaux-Arts, le doute et la ténacité sont dans tous les cœurs. Michel se désole du médiocre éclairage de sa loge. Il se rapproche au mieux de la fenêtre, car seule la lumière du jour peut offrir une vraie profondeur.
Au bout d’un travail acharné, ils ne sont que six à accéder au jury final. Dans le jardin du Luxembourg qui sert de salle d’attente, Michel Charpentier s’impatiente. Sans attendre quiconque, il file vers l’école et croise dans l’escalier un sculpteur. « Bravo Charpent’! Tu as le prix ! » Chez lui, son père est patraque. Le médecin explique alors, non sans connaître toute l’histoire de la famille, qu’il est juste « malade de bonheur ». Son fils vient de lui offrir une belle revanche sur le destin. Il y a, sans conteste, beaucoup moins de Grands Prix de Rome que de saint-cyriens. Nous sommes en 1951 et les semaines qui vont suivre seront détendues. Michel part avec un ami d’enfance en Bretagne, fait de longues randonnées qui le mènent notamment au musée de Chantilly, où il admire vitraux et miniatures. Le voyage en Italie se prépare. Le jour J, il y a de l’ambiance sur le quai. Ils sont venus nombreux rendre hommage aux meilleurs d’entre eux qui partent à la Villa Médicis. Alors même que leurs silhouettes s’effacent, leur chant parvient jusqu’aux oreilles des voyageurs. Dans le wagon, les lauréats du prix en gravure de médaille, mais aussi en peinture, en architecture et en musique. Sans compter un journaliste de France-Soir venu couvrir l’événement.
À cette époque, le compositeur Jacques Ibert dirige l’institution. Chaque récipiendaire se voit attribuer un espace de travail. L’atelier de Michel Charpentier est situé le long d’un mur du jardin. La vie est belle. Le jeune artiste partage son temps entre ses recherches et les musées de la ville. Il fait la connaissance d’Albert Féraud, un autre sculpteur. Amateur de pêche sous-marine, ce dernier adore également déclamer de la poésie. Les lieux résonnent d’une activité foisonnante où des artistes de disciplines différentes partagent leurs créations et leurs points de vue. C’est dans cette atmosphère stimulante qu’un épisode de la vie ordinaire vient bousculer la pratique de Michel Charpentier, qui fait une découverte grâce à la réparation de la fontaine du jardin. En quelques heures, les ouvriers la remettent en état grâce à l’utilisation d’un ciment mélangé à de la chaux. Le lendemain, intrigué par le matériau et voulant vérifier sa résistance, le sculpteur tente d’écraser quelques-uns des débris abandonnés au sol. Surprise ! Ils sont impeccablement durs. N’écoutant que son enthousiasme, il réalise une armature en fer sur laquelle vient prendre le ciment. C’est l’attraction. Certains sont sceptiques, d’autres moins. Chaque jour, ils viennent vérifier si la « chose » tient. Michel, lui, est convaincu. Il a trouvé sa matière, celle qui l’occupera pendant plus de cinquante ans.
Certains essais sont concluants. Il faut beaucoup travailler, accepter de se tromper, écarter et détruire ce qu’on ne reconnaît pas. La réussite d’une pièce peut se faire au prix de beaucoup d’autres. C’est le jeu. Le ciment est très beau, d’une couleur qui n’est possible que dans cette région. Le sculpteur expérimente de nombreux mélanges, travaille très vite, arrive à poncer la pâte encore humide. Lui, qui n’aime pas le bronze, est aux anges. Dans l’atelier, un cheval parade. Le directeur passe et conseille de l’écarter. Il ne voit pas dans la sculpture la plus belle conquête de l’homme… La réponse de Michel Charpentier est sans appel : le cheval est destiné à la grande exposition de clôture de la résidence et fait partie des pièces qui seront présentées en France. Un point, c’est tout. Le jour de l’inauguration, Cocteau sera fasciné par l’animal et saluera en public le talent de son auteur. Des réactions contraires auxquelles l’artiste finira par s’habituer tant il aura tout entendu sur son travail. Le ciment n’est pas la pierre ou le métal. Il respire. L’eau fait de lui une peau. Toute idée de corps idéalisé est abandonnée pour se concentrer sur une sensation charnelle. Les sculptures de Michel Charpentier sont des corps tendres où l’œil s’enfonce pour mieux en appréhender la vie.
En 1955, après trois ans et demi d’une dolce vita artistique et personnelle sans égale, le retour en France est annoncé. Sous le soleil romain, Michel Charpentier est devenu époux et père. Avec Monique, qui enseigne le français dans la Ville éternelle et avec laquelle il a écumé à moto la Grèce et la Yougoslavie, ils ont eu Pascale, qui séjournera elle aussi à la Villa Médicis en tant qu’écrivaine, et Vincent, qui naîtra trois ans plus tard. La jeune famille s’installe à Auvers-sur-Oise, dans une maison appartenant aux parents de l’artiste. Sur un terrain non loin, ce dernier construit un cabanon pour travailler sa sculpture représentant essentiellement des femmes. Les jours de pluie et d’hiver, il dessine, des paysages notamment, au crayon noir puis à l’encre. Il vend sans véritablement le rechercher. La plupart des pièces s’envolent pour les États-Unis. C’est l’époque des premières expositions en galerie et en institution. Michel Charpentier est invité au Salon de Mai, où son travail est remarqué. En 1963, il reçoit le prix Malraux de la III: e Biennale de Paris, grâce auquel il expose deux ans plus tard au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Installées sur des socles, ses femmes font sensation. La réputation de Michel Charpentier n’est plus à établir. L’été, il retourne en famille à Rome et à la Villa Médicis, où il a laissé un bon souvenir. Puis se présente une première fois aux Beaux-Arts, mais se fait damer le pion par César. Presque un honneur. Le second essai est le bon. Michel Charpentier est alors nommé professeur, chef d’atelier de sculpture en 1973, année de la mort de Picasso.
Pendant vingt ans, il dirige un atelier plein à craquer. Et s’il clame haut et fort qu’il ne croit pas en l’enseignement artistique, c’est pour mieux appliquer sa méthode, celle de la liberté. Ne comptez pas sur lui pour dire quoi et comment faire. L’idée de soumettre les autres à ses manières l’insupporte. Il ne voit aucun intérêt à transmettre ses sujets ou sa technique. Michel Charpentier ne cherche pas à former des disciples, seulement à veiller sur l’expression sincère de ses élèves. L’art ne s’apprend pas, mais la confiance en soi peut s’acquérir. Laisser advenir à la surface de la matière ce qui se joue en son for intérieur. Une démarche sensible qui convainc plus de femmes que d’hommes. Devenu au fil des années majoritairement féminin, l’atelier est souvent l’objet de plaisanteries mais aussi de quelques convoitises. Michel Charpentier est très content. Autant que possible, il cache ce qu’il fait pour ne pas influencer ses élèves. « On peut détruire quelqu’un en s’imposant. » Ce qui ne l’empêchera pas d’en inviter certains à exposer avec lui. La concorde est moins évidente avec ses pairs. Son style et son enseignement ne sont pas du goût de tout le monde. Il dit se contenir, mais n’hésite pas à en venir aux mains, si besoin. La sculpture est une chose sérieuse que les balivernes des modes ne doivent pas atteindre et qu’il faut défendre avec conviction. En 1991, l’École des beaux-arts rend un hommage appuyé à son œuvre en lui consacrant une exposition. Probablement celle qui est la plus chère à son cœur.
Le cabanon est plein. Impossible de faire le tour d’une sculpture. Michel Charpentier n’arrive même plus à en voir le dos. Une solution se dessine grâce à un terrain ayant appartenu à son arrière-grand-père, collectionneur à ses heures et bien connu dans la famille pour n’avoir eu ni l’œil ni le nez le jour où Van Gogh lui proposa quelques peintures qu’il refusa d’acheter. À Vallangoujard, les trois hectares de bois sont transformés en atelier géant dans lequel, par temps clément, Michel Charpentier travaille sous une bâche. En plein air, il est tout à son affaire. Une fontaine fournit l’eau nécessaire au ciment et rafraîchit le chablis que les copains aiment venir partager en fin de journée. Certains commentent les sculptures, d’autres pas. De son côté, Michel Charpentier affirme toujours la même chose : il n’y a rien à comprendre, seulement à ressentir. L’artiste est désormais professeur à la retraite. Si Monique plaisante toujours en le qualifiant de « sculpteur saisonnier », son œuvre, elle, s’expose par tous les temps dans l’espace public. Ainsi à Paris, au ministère des Finances, où La Dame de Bercy est en compagnie de Pénélope signée Bourdelle, entre autres. Ou encore au Muséum d’histoire naturelle, qui se dote d’un cheval en train de ruer. En 1999, son épouse est emportée par un cancer. La sculpture ne sert pas d’exutoire à la peine. Michel Charpentier ne trouve aucune exaltation dans les pensées morbides. Son seul moteur est la jubilation que lui procure le vivant.
Si vous l’interrogez sur ses sources d’inspiration, il évoque aisément la mythologie et les Évangiles. Pour lui, le grand art est forcément mystique. Depuis la Préhistoire jusqu’à la Renaissance, en passant par l’Antiquité, la sculpture est faite pour « combler les dieux ». Mais chacune de ses séries puise dans un épisode singulier de sa vie. Vous connaissez déjà celui des Cantatrices (c’était un air de Berlioz), il vous racontera sûrement celui de l’habitation pour personnes de petite taille découverte en Italie, qui donna naissance à la série des nains, ou celui de la morsure infligée par un molosse mal embouché, qui sera à l’origine de celle des chiens. Si les anecdotes engendrent le sujet, la sculpture ne se déploie pas à l’intérieur, elle l’excède sans cesse. Il n’est jamais question d’autre chose que de laisser la matière s’exprimer. Il faut « garder la foulée », ne pas « patiner », « rester » jusqu’à ce que cela tienne. Depuis 2009, Michel Charpentier vit en Provence. Lui aussi se devait de vivre avec la lumière qui a nourri Cézanne et bouleversé Van Gogh. Il a suivi là-bas Geneviève. La jeune femme, intéressée par la sculpture, avait frappé en voisine à sa porte. Un nouvel amour était né. Depuis lors, son atelier n’est plus à ciel ouvert mais donne sur un jardin. Il a abandonné le ciment pour la terre. La sculpture est un exercice physique qu’il a su adapter à son âge.
A 95 ans, l’artiste passe toutes les matinées dans son atelier. Depuis un grand fauteuil, il commence toujours par observer ce qui a été réalisé la veille. Jusqu’au moment où il est « propulsé » vers la sculpture. Ses mains savent ce qu’elles ont à faire. Certes, les pièces sont plus petites qu’avant, mais elles n’ont rien perdu de leur franche expressivité. La matière monochrome se pare de patines de couleur les rendant moins classiques, plus osées. Même habillés, les corps débordent de toutes parts et se dénudent sans retenue. Il y a toujours quelque chose de nu chez Michel Charpentier, quelque chose de vrai qui célèbre la chair dans ce qu’elle a de rassurant et d’accueillant. L’extravagance des poses, l’étonnement des regards, la fantaisie des tenues, l’inconvenance des attitudes, la rondeur des plis, exercent une fascination incroyable. L’œil part en voyage et chaque sculpture est une terre nouvelle à explorer. La beauté du corps humain s’affirme à coups de détails dans ces fesses montrées avec impudence, ce cri sorti de lèvres voluptueuses, ces petits bras d’enfant collé aux bajoues magnifiques de sa mère. Il n’y a aucun affolement dans cette sculpture-là, juste un appel à s’émouvoir, à se brancher sur la fréquence de l’artiste, à participer soi-même à la symphonie qui monte dans le silence. Comme il le rappelait à l’envi à ses élèves, ce n’est pas la montagne qu’il faut dessiner mais le vertige ; avançons que ce n’est pas une réalité que sculpte Michel Charpentier mais de l’émotion.
Image d’ouverture> Toutes les photographies ont été prises en juillet 2021 lors d’une visite à l’artiste. Elles témoignent de la vie de l’atelier et de son ambiance. ©MLD
A découvrir> Les sculptures en extérieur, à Braine (02220) au 2, avenue Pierre-Becret, et à Valmondois (95760), Jardin aux sculptures, chemin Bescherelle (samedi et dimanche de 10 à 18 h).