« La saine folie » de Pinoncelli par Virgile Novarina

Le nom d’un des artistes, peintre et performer le plus radical de l’histoire de l’art, Pierre Pinoncelli résonne à travers deux expositions à Paris et la sortie en salle, en VOD et DVD du film de Virgile Novarina L’artiste à la phalange coupée, qui reconstitue dans une enquête truculente, minutieuse et savamment orchestrée les happenings menés par l’artiste « follement engagé » depuis les années 1960. ArtsHebdoMédias a rencontré l’auteur-réalisateur pour une interview-hommage à Pierre Pinoncelli, disparu en octobre 2021.

Connu dans le monde entier depuis ses deux attentats au marteau contre l’urinoir de Duchamp en 1993, puis en 2006, Pinoncelli avait aspergé André Malraux de peinture rouge en 1969, pris son vélo pour aller transmettre un message de paix à Mao en 1970 et braqué une banque pour protester contre l’apartheid en 1975. En 2002, il se mutilait pour dénoncer la violence des FARC en Colombie. Ses actions militantes, risquées jusqu’à l’incarcération en prison ou à l’asile, parfois choquantes et souvent mal comprises ont occulté une production plastique solaire et percutante : l’exposition Création-Rébellion, à la galerie Hervé Courtaigne, rue de Seine, en expose jusqu’au 25 juin, des pièces maîtresses parmi lesquelles de grandes huiles sur toile colorées dans lesquelles l’artiste et son double se fondent dans le décor, aux côtés de singuliers dessins et portraits de monstres et confondantes métamorphoses, tandis que la galerie Satellite près du métro Charonne propose jusqu’au 2 juillet les pièces à conviction – affiches, photos, collages…-, multiples et artefacts historiques de ses performances.

Pierre Pinoncelli et son double à la galerie de la Salle à Vence en 1967 © Virgile Novarina – Photo : J.J. Strauch
Pierre PINONCELLI, Vivisection, 1963, huile et silice sur toile, 100 x 81 cm © Galerie Hervé Courtaigne – Photo : orevo

Retour, lors d’une rencontre avec Virgile Novarina (1) l’auteur-réalisateur du film (2) actuellement diffusé au cinéma Saint-André des arts, sur l’œuvre trop méconnue de Pierre Pinoncelli, décédé « malgré lui » le 9 octobre 2021, à l’âge de 92 ans, et dont les facéties nourries par une énergie joyeuse et fidèle à l’enfance, questionnent à raison, l’institutionnalisation de l’art autant que notre rapport à la mort et à l’essence même de la vie.

ArtsHebdoMédias. – Qu’elle a été votre première rencontre avec l’œuvre de Pierre Pinoncelli ?

Virgile Novarina. – En 2006, j’ai entendu à la radio qu’un « homme de 74 ans » avait donné un coup de marteau dans l’urinoir de Marcel Duchamp, et sans information supplémentaire j’ai trouvé ce geste complètement idiot. J’imaginais qu’il s’agissait d’un déséquilibré ou d’une personne agressive vis-à-vis de l’art contemporain. Ce n’est que trois ans plus tard, en lisant un article de Sarane Alexandrian sur Pinoncelli dans la revue Supérieur Inconnu, que j’ai compris que ce geste iconoclaste était en réalité une performance artistique en hommage à Marcel Duchamp et à l’esprit Dada. Chaque paragraphe de cet article décrivait un happening ou une performance de Pinoncelli, et en les découvrant j’ai été frappé par son audace et la force symbolique de ces actes. J’étais aussi très surpris de ne jamais avoir entendu parler de cet artiste auparavant.

Happening « La Momie Vivante » à Nice en 1970 © Photo : Michel André, extraite du film de Virgile Novarina Pierre Pinoncelli, l’artiste à la phalange coupée, 2022

Qu’est ce qui a déclenché chez vous le désir de faire un film sur le personnage ?  

Peu après avoir lu cet article sur Pinoncelli, mon beau-père Jean-Luc Parant s’est rendu à une vente aux enchères au profit de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, et il avait acheté une œuvre de Pinoncelli : une empreinte de main au doigt coupé. C’était la première fois que je voyais une œuvre originale de Pinoncelli, et je l’ai trouvé très forte. Cela m’a décidé à lui écrire une première lettre, avec l’espoir de lui acheter une œuvre à mon tour. Ce fut le début d’une longue relation épistolaire (Pinoncelli n’utilisait jamais internet), et je lui ai acheté une affiche WANTED par correspondance. Finalement le 15 avril 2010, je suis allé le voir chez lui à Saint-Rémy-de-Provence. Sa générosité, sa simplicité dans les relations humaines, son sens de l’humour et son goût pour l’autodérision m’ont séduit et je suis parti de chez lui bien décidé à faire un film retraçant toute sa vie.

Pierre Pinoncelli dans son atelier à Saint-Rémy-de-Provence, capture du film Pierre Pinoncelli, l’homme à la phalange coupée de Virgile Novarina, 2022 © Virgile Novarina

Comment étaient sa maison et son atelier ?

A côté de sa maison assez classique, Pinoncelli avait construit un atelier qu’il avait entièrement recouvert de graffitis, la plupart en relation avec ses performances : l’attentat culturel contre André Malraux, Mourir à Cali, Nice-Pékin à bicyclette, etc. A l’intérieur, se trouvaient des peintures des quatre grandes séries qu’il avait réalisées dans les années 60 : les « 40 Morts », les « 30 Métamorphoses », les « Toiles cibles » et son ultime série de peinture « Faire l’amour à Pékin », datant de 1966. Des peintures de toutes ces séries sont actuellement exposées à la galerie Hervé Courtaigne à Paris, dans l’exposition Création-Rébellion, accompagnées de dessins, de personnages et du livre d’artiste CORPS à CORPS avec l’âme que Pinoncelli a réalisé en 2015 avec l’Atelier Marie-Sol Parant.

Marie-sol Parant tenant le livre d’artiste CORPS à CORPS avec l’âme à la Galerie Hervé Courtaigne ©photo orevo

Combien de temps s’est écoulé entre votre désir de film et sa sortie ?

Il aura fallu une douzaine d’années au total, car je m’étais fixé un objectif difficile à atteindre : j’espérais retrouver des archives et des témoins de chacune des nombreuses performances qu’il avait réalisées depuis les années 60. Etant donné que pour nombre d’entre elles, je n’avais ni les noms ni les adresses des personnes présentes, j’ai dû faire une sorte d’enquête à la manière d’un détective privé amateur ; enquête qui m’a conduit en Colombie, en Belgique, en Angleterre, à Nice, Cannes, Bordeaux, Saint-Etienne, Paris, Nîmes, Rouen, et Nolléval. Cependant il était difficile de retrouver des témoins et des traces de ces actions cinquante ans après les faits.

« Attentat culturel contre André Malraux »  à Nice, 4 février 1969 – Photo vendue à la galerie Satellite ©photo orevo

Comment avez-vous procédé pour retrouver tous ces témoins ?

Mises à part les personnes avec qui Pinoncelli était encore en contact, comme par exemple Jean Ferrero ou Odette Rottier, la tâche a été rude, mais j’ai eu de la chance à plusieurs reprises. J’ai contacté un très grand nombre de personnes et d’institutions, dont l’IMEC, l’INA, Gaumont, Pathé, les Archives Malraux, la Bibliothèque Kandinsky, le Jewich Museum de New York, les Palais de justice de Nîmes, de Tarascon, de Paris, etc. En général cela n’aboutissait à rien, ou bien à une personne qui m’orientait vers une autre piste à suivre, ce qui était déjà bien. En douze années, j’ai finalement retrouvé 25 témoins ayant accepté de participer au film (un seul a refusé).

A gauche Catherine Millet critique d’art et directrice d’Art Press à droite Pierre Pinoncelli © Virgile Novarina
Pierre Pinoncelli, urinoir : photo vendue à la galerie Satellite ©photo orevo

Pour le deuxième attentat de Pinoncelli sur Fontaine de Duchamp, j’ai consulté les archives du procès chez un des avocats ayant défendu Pinoncelli. Deux témoins avaient fait une déposition : le gardien de musée Michel Zelazo et Daniel von Weinberger, un visiteur de l’exposition. Je les ai contactés, et ils ont tous deux accepté de témoigner pour le film. Ces deux récits, celui de Pinoncelli, mais aussi des photos prises par la police, des articles de presse et une émission de radio (celle que j’avais entendue à l’époque sans rien y comprendre) m’ont permis de construire le récit de cette performance, qui avait fait tant de bruit à l’époque, en 2006, mais qui finalement n’avait été vue que par deux personnes, et dont la pièce principale, à savoir Fontaine brisée, avait en quelque sorte disparu, puisqu’elle avait été restaurée… Faire revivre auprès du public de 2022 ces actions éphémères, et souvent sans trace matérielle a été un des principaux défis de ce film.

Vous êtes tout de même allé en Colombie sur les traces de « l’artiste à la phalange coupée », performance à laquelle fait référence le titre de votre film…

Le tournage en Colombie a été un des moments forts dans la réalisation de ce film. J’ai pu voir le doigt de Pinoncelli, toujours conservé à Cali dans un bocal de formol, interroger quatre témoins de cette performance, et recueillir des images d’archives de la télévision colombienne et des organisateurs du festival. A mon retour en France, j’ai montré à Pinoncelli des images de son doigt, qu’il n’avait pas vu depuis 12 ans. Il était très ému de le revoir, et de constater qu’il s’était parfaitement bien conservé.

En haut : Ingrid Betancourt © Virgile Novarina En bas : Pierre Pinoncelli lors de son happening « Un doigt pour Ingrid », à Cali, le 9 juin 2002 © DR

Comment Ingrid Betancourt a-t-elle réagi lorsque vous l’avez contactée à propos de la performance de Cali et de la phalange coupée ?

J’ai contacté Ingrid Betancourt en 2015 pour lui proposer d’intervenir dans le film. Jusque-là elle ne s’était jamais exprimée publiquement au sujet de la performance de Pinoncelli en Colombie, et nous ne savions même pas si elle en avait été informée. A ma grande surprise, elle l’avait appris le jour même de la performance, alors qu’elle était enchaînée à un arbre, prisonnière des FARC qui la maintenaient en captivité dans la jungle. Ce jour-là les FARC écoutaient la radio, et elle a entendu aux informations « Lors du festival de performance de Cali, l’artiste français Pierre Pinoncelli s’est coupé un doigt en public pour protester contre la violence des FARC et l’enlèvement d’Ingrid Betancourt ». Ingrid Betancourt était un peu éloignée du poste de radio, elle n’était pas certaine d’avoir bien entendu. Elle a donc interrogé son gardien qui ne lui a pas répondu, puis les autres otages, qui n’avaient pas entendu. Elle est donc restée avec ce doute, et c’est seulement après sa libération, six années plus tard, qu’Ingrid Betancourt a cherché sur internet « artiste se coupant un doigt pour Ingrid Betancourt ». Elle a alors compris qu’elle avait bien entendu, mais elle redoutait que six années après, Pinoncelli regrette son geste.

Pierre Pinoncelli a-t-il participé activement à la réalisation du film ?

Oui, tout d’abord par sa confiance, en m’accordant beaucoup de temps pour nos entretiens, et en me laissant photographier et filmer tout ce que je voulais dans ses archives. En revanche, il n’a pas participé aux choix des intervenants, au récit, ni au montage.

Pierre Pinoncelli lors de son happening « Hold-up à la Société Générale » à Nice, 4 juin 1975  © Jean Ferrero

Comment avez-vous fait le choix d’une voix off et particulièrement celle du journaliste Fabrice Drouelle ?

Au début du projet, j’étais convaincu que ce film n’aurait pas de voix off, que les récits des témoins, de Pinoncelli et les documents suffiraient pour redonner vie à ses actes. Lorsqu’en 2018, le magazine TRACKS sur Arte m’a commandé un portrait de Pinoncelli de 8 minutes pour leur émission, je me suis rendu compte que pour raconter la vie de Pinoncelli sans voix off, il aurait fallu un film de plusieurs heures, qui manquerait de rythme, perdrait en intensité, et serait contradictoire avec la dynamique de Pinoncelli lui-même. A ce stade, mon producteur Gilles Coudert m’avait suggéré la voix de Pierre Bellemare, qui racontait des histoires de façon captivante (comme celle du pompier pyromane californien John Orr ,par exemple). De mon côté, j’avais entendu plusieurs fois l’émission Affaires sensibles de Fabrice Drouelle sur France Inter, et je trouvais que le timbre de sa voix grave et son élocution si précise rappelaient les voix de la radio des années 60. Fabrice Drouelle a lu le scénario et a été séduit par le personnage, dont les démêlés avec la justice faisaient écho avec certains sujets de son émission.

A gauche : Arrestation lors du happening « La Momie Vivante » à Bordeaux en 1969 © Photo : Michel André – A droite : Happening « Diogène premier SDF » à Lyon en 1994 © Photo : Didier Michalet. Photos extraites du film de Virgile Novarina Pierre Pinoncelli, l’artiste à la phalange coupée, 2022.

Pierre Pinoncelli est décédé en 2021. A-t-il pu voir le film en partie monté ?

Oui, car avant cette version pour le cinéma, j’ai réalisé une version courte de 52 minutes destinée au petit écran, que je lui ai montrée chez lui en mai 2021. Durant cette projection, je n’ai pas regardé l’écran, j’ai scruté le visage de Pinoncelli. J’y ai vu beaucoup d’émotions : la surprise de découvrir des archives inédites, mais aussi des sourires, des rires parfois, et il a eu plusieurs fois les larmes aux yeux. Je montrais à un homme de 92 ans, un film racontant toute sa vie, c’était très émouvant.

Pierre Pinoncelli à Nice au départ de son voyage en bicyclette pour Pékin, le 4 juin 1970. La banderole n’était initialement ni signée ni datée, elle l’a été l’année suivante par Pinoncelli au marqueur sur les tirages © Virgile Novarina – Photo : Jean Ferrero

Y a-t-il des rushs, des choses que vous auriez aimé ajouter au film ?

Oui, j’ai bien sûr quelques regrets pour ce film. Par exemple, je n’ai trouvé aucun témoin de l’Hommage à Yves Klein que Pinoncelli a réalisé en 1967 à New York, ni du happening Maman, le père Noël est devenu fou, il casse tous nos jouets !, durant lequel Pinoncelli, déguisé en faux Père Noël le 24 décembre 1967, a sorti des jouets de sa hotte et les a cassés un à un devant les yeux éberlués des enfants et des parents. Il entendait ainsi protester contre la société de consommation, mais les enfants ont vite fondu en larmes et les parents sont devenus très menaçants, à tel point que Pinoncelli a dû prendre la fuite ! Pour une fois, cette performance ne s’est pas terminée par une arrestation… J’aurais également aimé que son épouse Marie-Claire témoigne pour le film, mais elle n’aime pas être filmée. Je regrette aussi de ne pas avoir évoqué les écrits de Pinoncelli, une pièce de théâtre intitulée Dieu est-il cancérigène ? et plusieurs romans, refusés par tous les éditeurs à qui il les avait proposés, et dont l’un, Moi, Jésus, fils de God et enfant de Marie, raconte l’histoire du Christ de manière assez délirante je crois (je n’en ai lu qu’une seule page dans son grenier). Pinoncelli considérait Jésus comme le premier performeur de l’histoire de l’art…

« Le cancer de la face », Pierre Pinoncelli en 1966 © Virgile Novarina – Photo : Ito Josué

Vous faites vous-même des performances dans le cadre de votre travail sur le sommeil, est-ce que cela a joué un rôle dans le choix de faire ce film ?

Indirectement oui, car faisant des performances depuis 2006, j’ai fait des recherches sur les premiers happenings historiques et les premières performances, et je trouvais que l’œuvre de Pinoncelli était vraiment méconnue, et mal comprise. On trouve même beaucoup de choses fausses sur lui dans des articles de journaux peu rigoureux et sur internet. Dans ce film, je voulais avant tout exposer un point de vue clair sur les faits, et sans trop entrer dans une réflexion analytique, qui je l’espère sera conduite par d’autres. Lors d’une commission de la Maison de l’Image de Normandie, alors que je défendais mon projet de film face à une vingtaine de personnes, l’une d’elle m’a demandé « Pourquoi faire un film aussi sérieux sur un artiste aussi fou ? ». Si j’avais formellement conçu le film de manière assez folle, dans le récit et le montage, cela aurait surtout masqué ce que j’appelle « la saine folie » de Pinoncelli, qui, en nous choquant, nous incite à nous interroger sur notre place dans la société, mais aussi sur notre rapport à l’enfance et à la mort.

« Meurtre rituel », performance de Pinoncelli à Coaraze, 1969, ©Jean Ferrero

Compléments d’information :

1 – L’auteur-réalisteur : né en 1976, Virgile Novarina, s’est consacré à l’exploration artistique de son propre sommeil et de celui des autres à l’issue d’études de mathématiques et de physique, sous forme d’écrits, de dessins, de photographies, de films et de performances – En somme – durant lesquelles il dort publiquement dans des vitrines de magasins, des galeries et des musées. En 2011, il réalisait Jean Olivier Hucleux, du travail à l’œuvre (a.p.r.e.s production, 60 min) et en 2016, Au cœur du sommeil (a.p.r.e.s production, 39 min) avec Michel Butor, Clément Rosset, Pierre Pachet et Jean-Luc Nancy. En 2017, sortait en DVD Télescope intérieur, une œuvre spatiale d’Eduardo Kac (Observatoire de l’espace du CNES, 35 min), une aventure artistique et scientifique, depuis la conception de l’œuvre Télescope intérieur dans l’atelier d’Eduardo Kac à Chicago jusqu’à sa réalisation en orbite par Thomas Pesquet, lors de la mission Proxima de l’Agence spatiale européenne. Ses films ont été primés dans de nombreux festivals.

2 – Le film : L’artiste à la phalange coupée de Virgile Novarina est diffusé du 8 au 20 juin, tous les jours, sauf mardi 14 juin, puis les mardis 28 juin et 5 juillet à 13h en présence du réalisateur et d’invités, au Cinéma Saint-André-des-Arts, 30 rue Saint-André-des-Arts 75006 Paris. Produit par a.p.r.è.s Production, le long métrage est sorti en salle et en VOD et DVD chez  a.p.r.è.s  Edition. En voici la bande annonce !

Pack shot du DVD du film Pierre Pinoncelli, l’homme à la phalange coupée de Virgile Novarina, 2022. a.p.r.è.s Production

Les expositions :

Pinoncelli, empreinte de main au doigt coupé ©Virgile Novarina – Galerie Satellite – Orevo

Création Rébellion du 2 au 25 juin 2022 : Galerie Hervé Courtaigne, 53 rue de Seine 75006 Paris.  Horaires d’ouverture mardi 14h – 19h, du mercredi au samedi 11h – 13h et 14h – 19h. Tél :  01 56 24 23 00.

Pierre Pinoncelli, braqueur de banque, souilleur de ministre, casseur d’urinoir du 10 juin au 2 Juillet 2022 : Galerie Satellite, 7 rue François de Neufchâteau, 75011 Paris. Du mardi au samedi du mardi 13h – 19h. Tel : 01 43 79 80 20

Visuel d’ouverture : Pierre Pinoncelli dans son atelier à Saint-Rémy-de-Provence, capture du film Pierre Pinoncelli, l’homme à la phalange coupée de Virgile Novarina, 2022© Virgile Novarina

Auteurs : Véronique Godé et Virgile Noravina