Déjà 10 ans, DDESSIN n’est plus un off 

En mai dernier, dans le sillage du salon du dessin au Palais Brongniart (35 ans) et de Drawing Now au carreau du Temple (15 ans), DDESSIN célébrait ses 10 ans lors d’une édition dont l’harmonie évoquait d’avantage l’atmosphère privilégiée d’une exposition que l’effervescence d’une foire. Il en ressort des processus formels poussés jusqu’à l’érudition témoignant d’engagements sur un temps long, d’interactions entre espèces et matière, de mythologies humaines déconstruites et non dénuées de l’ironie qui connecte l’artiste et le regardeur dans une intimité complice. 

Ainsi, DDessin, dont une sélection de 10 galeries (1) se déployait sur les deux étages de l’hôtel particulier Le Molière à Paris, privilégia cette année, la visite de collectionneurs avertis, plutôt que celle d’un large public amateur. Ce fut cette fois encore, l’occasion de rencontrer au sein de la pépinière et de la Black box, de jeunes artistes non accompagnés à la démarche novatrice et d’autres confirmés auxquels, Eve de Medeiros la directrice artistique et fondatrice du salon souhaitait donner une visibilité. Son coup de cœur cette année allait à la plasticienne Catherine Burki, membre de l’Association des jeunes artistes de Hongrie (FkSE) diplômée de l’école Supérieure des Beaux-Arts de Marseille en 2004, où elle vit aujourd’hui. Etait mise en avant cette année encore, une pratique décalée du dessin contemporain, donnant à voir dans une fine ingénierie sculpturale de papier découpé, « codée » par des petits points au feutre noir, les bifurcations de l’artiste, issues d’une série nommée Territoires et transitions « qui reprend l’idée d’un nomadisme, d’un dessin qui chemine et peut évoquer par son tracé une trajectoire. Le simple témoignage d’une présence » soulignait à son propos le critique d’art Henri Guette.

©Catherine Burki, détail, Territoires et transitions, feutre à pointe fine sur papier découpé, Coup de cœur DDessin22

 

La lucarne prospective

Ce concept de cheminement, d’une déambulation qui bifurque par le choix du regard était également présent au sein de la Black box, la lucarne prospective numérique du salon incarnée cette année par Dominique Castell et Ugo Arsac. Soutenue par l’Atelier Vis-à-Vis  de Marseille, qui montrait certaines de ses estampes, Dominique Castell présentait la vidéo Dove noi siamo ? – Stromboli  : dans laquelle une  danse comme  métaphore de l’élan qui vibre en nous, se superpose au parcours sismographique dessiné au stylo,  défiant les lois de la gravité pour tenter d’échapper à l’aplatissement du monde. Etaient également exposés par la galerie Robet Dantec des dessins d’Ugo Arsac – d’utopiques constructions industrielles comme suspendues dans le ciel – en parallèle d’une insensée restitution documentaire en VR. Remarqué lors de son cursus au Fresnoy en 2018, tant par la singularité de son sujet –  entre urbex, archéologie et architecture – que par l’ambition de la tâche et la lecture poétique de son rendu filaire, Ugo Arsac a intégré, dans une œuvre vidéographique interactive, les relevés topographiques des catacombes et des galeries souterraines du métro parisien, pour nous offrir, par « le transport » d’un casque de réalité virtuelle, une balade intuitive dont l’ambiance sonore a été réalisée à partir de vibrations en sous-sol. L’immersion dans le dessin volumétrique d’IN URBE est une expérience spatiale unique aussi fantastique et relaxante qu’une descente sauvage dans les entrailles parisiennes puisse être à la fois stimulante et risquée !

©Ugo Arsac, IN URBE 2020 Réalité Virtuelle 360° coproduite avec le Fresnoy et Dessins présentés par la galerie Robet Dantec ©photo orevo DDESSIN22
©Zhang YI, A slow sound, 2021 Pigments sur soie 25 x 25 cm Courtesy Post-Flamand art space – Dalian

Collaborations croisées

Plusieurs artistes de cette édition 2022 du salon s’inscrivaient naturellement dans une nouvelle perspective que le chercheur Guillaume Logé, docteur en esthétique, histoire et théorie des arts, nomme la « Renaissance sauvage » : lorsqu’en réponse au basculement qui questionne la faillite de l’ère anthropocène, les artistes se positionnent davantage comme des créateurs faisant émerger une forme dans un processus de collaboration avec la nature. Au sein de la pépinière, étaient notamment à l’honneur les réalisations en haute montagne du jeune plasticien, peintre, dessinateur et scénographe, Jean-Baptiste Née, dont l’œuvre se nourrit de l’action participative des éléments naturels tels que la pluie, la neige ou le gel.

Emma Picard, série à la cire d’abeille et au jus de citron – La vérité sort de la bouche de … Dupré&Dupré gallery ©photo orevo DDessin22

Mais c’est Emma Picard soutenue par la galerie Dupré & Dupré, nouvelle venue au salon, qui remporta cette année le prix du Jury DDessin, non pas pour ses collaborations remarquées avec les abeilles dans son processus de travail, mais pour un autre type de contributions, qui lui permirent à partir d’un langage à base de points, ici en relief, de révéler toute la sensualité de son sujet. Installée à Beaune en Bourgogne, l’artiste plasticienne s’est d’abord formée en ébénisterie et en sculpture et c’est lors du festival Ovni en 2018 à Nice, créé à l’hôtel Windsor, que le galeriste Fabrice Delprat rencontre l’artiste : pendant toute la durée du festival, les œuvres y sont mises en scène dans les chambres de l’hôtel, or Emma Picard dessine des portraits  au jus de citron avec l’aide des abeilles. « Elle avait donc amené une ruche dans sa chambre, se souvient le galeriste. Pour son installation Beexels, les abeilles travaillaient en live, révélant par la cire, le dessin tracé au jus de citron. » Au salon DDessin, était d’ailleurs exposé un grand dessin collaboratif, Plus de Pêcher, plus de péché, de 130 cm par 180 cm, mais point d’abeilles au 40 rue Richelieu ! C’est pour ses playmates que le jury décida de primer Emma Picard. Grâce à une autre collaboration, l’artiste s’est fait traduire, par un non-voyant, la description en braille d’une photographie issue d’un numéro de Playboy Magazine que la National Library à Washington avait fait imprimer pour garantir l’égalité entre les citoyens. Emma Picard a ainsi retranscrit au graphite et à l’encre sur papier phosphorescent, la description qui lui fut faite à partir d’une lecture tactile ! « L’artiste questionne ici la notion de perception et de décalage entre les mots et les images, l’objectivité et l’universalité du désir dans la retranscription de la perception, précisait la présentation de l’œuvre primée par le jury (2), ses recherches interrogent la visibilité, la prédominance de la vue sur nos autres sens, notamment dans notre appréciation de l’art autant que la constitution et la dimension de l’image à l’ère du pixel. » 

©Emma Picard, Brittany, 2022, 30 x 42 cm, graphite et encre sur papier phosphorescent, courtesy Dupré&Dupré gallery

Emma Picard bénéficiera d’une résidence de création, pour une durée d’un mois à la Villa Saint-Louis Ndar. Son travail sera ainsi présenté à la Galerie du Fleuve de l’Institut français de Saint-Louis et mis à l’honneur lors de la prochaine édition de DDESSINPARIS{23}, comme l’était cette année celui de Rithika Merchant lauréate 2021 dont les visions shamaniques étaient exposées à l’entrée, dans l’espace de la galerie LJ au côté des compositions de l’Américaine Caledonia Curryaka Swoon, pseudonyme sous lequel l’artiste opère depuis la fin des années 1990 dans les rues et les lieux publics de NYC.

©Caledonia Curry aka Swoon, George, 2016 Linogravure originale sur mylar rehaussée à l’acrylique et au café 213 x 175 cm galerie LJ ©orevo- DDessin 22

Parmi les incontournables du salon, la galerie Olivier Waltman nous donna cette année encore l’opportunité de suivre l’évolution de jeunes talents : Fabien Yvon et le trouble atmosphérique de ses paysages intérieurs ou bien encore, l’émotion sensuelle qui ressort des ombres et plissés des vêtements dessinés par Manon Pellan – « A peine 30 ans et déjà entrée dans une grande collection », nous souffle Eve de Medeiros. Que les absents se consolent : du 11 juin au 9 juillet prochain, l’espace d’exposition du 74 rue Mazarine, à Paris, nous propose de (re)découvrir les œuvres d’Anaïs Prouzet soutenue par la galerie Waltman et celles de Yann Bagot présentées sur le salon DDessin par la galerie Post Flamand Art Space (4) ; tous deux finalistes du prix Pierre-David Weill de l’Académie des Beaux-Arts de Paris cette année. Seront montrés de fascinants portraits nostalgiques au fusain d’Anaïs Prouzet comme si ses personnages, vivants, étaient mis à distance par une buée temporelle ; ils dialogueront aux cimaises de « Contre temps »  avec les visions macroscopiques de Yann Bagot, un artiste qui dessine lors de résidences immersives en pleine nature, des compositions minérales magnifiées par un trait à l’encre de Chine et par l’alchimie des éléments naturels, comme le sel s’immisçant dans ses dessins à l’instar d’un révélateur photographique. Ainsi, se créent des porosités entre le sujet, l’environnement et la matière.

©Anaïs Prouzet : Nous fûmes tant de jours heureux (diptyque), Fusain sur papier, 76 x 56 cm (chacun) courtesy Galerie Watman
©Fabien Yvon, Paysage intérieur #200107 70 x 50 cm, Graphite sur papier Courtesy Galerie Watman et Fabien Yvon

 

Déconstruire les mythes et reconstruire l’histoire

Dans les dessins au stylo bille de Linda Roux née à Séoul et installée à Saint-Etienne, c’est une actualité politique qui se distille de façon insidieuse presque atmosphérique à travers les architectures et les récits de vie de ses nouveaux voisins, dont elle élabore avec Wasteland une histoire fictive en cours depuis 2012. Linda Roux était représentée sur DDessin par la galeriste Mariska Hammoudi fidèle en ces lieux : entourée des mystérieuses encres sur papier de Jérôme Minard – dans lesquelles  animaux et humains se confondent en forêt – et des énigmatiques portraits de Tudi Deligne faisant face aux scènes de vie d’un autre siècle par Alexis Gallissaires, la galeriste parisienne donnait l’impression de nous recevoir dans son cabinet des secrets, parachevé par les ex-votos sous cloche de Sophie Degano.

©Linda Roux, Ce que Raymonde avait vu, manif de pompier.e.s, stylo bille sur papier, 8,5 x10,4 cm, 2022. Courtesy galerie Mariska Hammoudi
©Jérôme Minard, Nouvelles peaux, 2021, encre sur papier, 32,5 x 50 cm, courtesy galerie Mariska Hammoudi

A Jérôme Minard, Mariska Hammoudi avait consacré un premier « solo show » à Paris en 2017, puis en 2020. « Dans ses dessins, la présence humaine se fait rare, elle survit dans un écosystème en restructuration d’où les vestiges des sociétés muent en territoires à explorer, nous dit-elle. Transformer le modèle de la nature pour incarner le déclin de la société moderne est devenu le motif central du travail de l’artiste, dans lequel le végétal et l‘organique se confondent» Tandis que dans le dessin Mammifères, une « utopie photo-réaliste » d’Alexis Gallissaires, il semble que ce soit la musique, le son de l’accordéon qui dans une ronde en campagne entretiennent l’équilibre fragile qui rythme le chaos entre trois humains et une  meute de chiens. Mais peut on vraiment commenter l’œuvre d’Alexis Gallissaires, quand lui-même dit de son travail :« Mes dessins sont des mots que je ne sais pas écrire » ? Et qu’il publia aux éditions Allia en 2006, son propre roman graphique, signant le texte et les dessins de Jimmy puis récidivait avec Jour Blanc en 2018, dans une fresque dessinée au crayon sous la forme d’un leporello. La légende raconte cependant, que le dessin Mammifères « évoque la scène du monde qui s’ouvre après que les fondements du cosmos furent posés » et que « dans la mythologie grecque, les Dieux se demandèrent comment faire de ce décor un monde où les hommes et les animaux auraient leur place ».

©Alexis Gallissaires, Mammifères (psaume 22), 2022, graphite sur papier, 89×98 cm, courtesy galerie Mariska Hammoudi

Dans les portraits de Tudi Deligne qui me font face, le mystère tient d’avantage de la déconstruction, de la saturation d’informations de nature à brouiller les circuits de ma « re-cognition » : je vois des animaux, des organes, une interjection qui m’interpelle, un visage qui « dégueule » une forme de romantisme punk, la déliquescence d’une bourgeoisie dépassée, de l’exubérance mais en aucun cas de la mollesse, plutôt de la noblesse, car tout ça se tient dans une tonitruante volupté, avec la même énergie qu’une tempête en forêt.  « Les images glissantes de Tudi Deligne, inspirées des portraits de Monsieur Bertin par Rubens et de Madame Gonse par Ingres mettent les deux hémisphères de notre cerveau en conflit », me confirme Mariska Hammoudi. C’est une expérience esthétique de l’ordre du cognitif, qui frappa la galeriste en 2010 lors de sa rencontre avec le plasticien sur le salon de la jeune création ; se demandant bien ce qu’il nous donnait à voir – de la photo, du dessin ou de l’impression ?  Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2009, Tudi Deligne, qui est aussi danseur-chorégraphe, s’est récemment installé dans le Perche d’où il s’évertue à partager sa vie entre le dessin et la danse, ce qu’il réussit assez bien, puisqu’il fut lauréat de la Fondation Kiefer Hablitzel en Suisse en 2012 et premier prix de dessin Pierre David-Weill de l’Académie des Beaux-Arts de Paris en 2015 mais aussi le lauréat du salon DDESSIN en 2014 et artiste le mieux vendu au salon DDessin !

©Tudi Deligne, Portrait de Mme Gonse, 2022, fusain sur papier, 110×90 cm courtesy galerie Mariska Hammoudi

Il y a quelque chose de jubilatoire dans le dessin, qui engendre de nouvelles narrations, voire des fictions réparatrices.  Un vrai plaisir à revoir les foules « mises en œuvre » par Axel Roy, qui nous avaient tant manqué lors du confinement, et qui d’un regard commun semble affirmer la notion « d’être ensemble » sans qu’on n’en connaisse le motif ni les lieux. Au rez-de-chaussée de l’hôtel particulier, Hélianthe Bourdeaux-Maurin, une autre fidèle de DDessin, était entourée des artistes de la H Gallery, parmi lesquels, Axel Roy et Maryline Terrier, dont le photoréalisme symbolique des dessins au graphite sur papier laisse aussi pantois, depuis la révélation de sa série Les Équarrisseurs, en 2021. Terrier, qui ne prit conscience que très récemment de son époustouflante dextérité, s’inspire des maitres flamands du XVesiècle et revisite les mythes antiques à l’aune de l’hybridation des espèces, d’une fluidité des genres et d’un féminisme affirmé, n’hésitant pas à se mettre en scène dans des autoportraits au réalisme photographique pour y semer le trouble ; consolant, par exemple, non sans une certaine ironie, la statue d’un dieu grec, dans un dessin intitulé Boys can cry  (en ouverture de l’article).

Vue de l’espace de la H Gallery ©photo orevo, salon DDessin 2022
©Axel Roy, Cadrer graphite 69,14 x 142,24 cm – 2020, Courtesy H Gallery Paris et Axel Roy.

Mais sur le mur de la galerie voisine, les attributs d’une autre figure antique attirent mon attention. Nous revoilà chez Dupré & Dupré : ce sont les fesses de BALTAZAR, ou plutôt celles de son sujet sur lesquelles rebondissent en guise de trophée les têtes coupées de trois dictateurs. Cette série de dessins au stylo bille, David contre Goliath m’évoque la réflexion de Giorgio Agamben : « Seul peut se dire contemporain celui qui ne se laisse pas aveugler par les lumières du siècle et parvient à saisir en elles la part d’ombre, leur sobre intimité (…) Le contemporain est celui qui perçoit l’obscurité de son temps comme une affaire qui le regarde et n’a de cesse de l’interpeller, quelque chose qui, plus que toute lumière, est directement et singulièrement tourné vers lui », affirme le philosophe.

©Baltazar, série David contre Goliath, Dupré&Dupré Gallery, photo ©Orevo salon DDessin2022

Fondée à Béziers en 2014, la galerie a ouvert un nouvel espace à Paris, 3 rue Borda (en 2020), et exposé sur le salon, trois autres artistes : Ursula Caruel, Mylène Fritchi-Roux, et Nicolas Rubinstein dont les fours – si je peux me permettre de filer la métaphore de l’artiste – firent un tabac ! Ces faux semblants – de jolies petites granges bien « proprettes » à la lisière de la forêt –, dont il sort tout de même une épaisse fumée noire, ne sont autres qu’une reproduction systématique des camps de concentration les plus connus où fut exterminée, par les nazis, la famille de l’artiste parmi six millions de juifs. Au bas du dessin tel un « pack shot » est inscrit dans le rectangle noir approprié, « fumer tue » en plusieurs langues selon le dessin original. « C’est de l’humour noir en héritage familial, m’explique Rubinstein, à qui la sœur, constatant que l’artiste n’avait cessé de fumer, avait dit un jour : « Si tu continues, tu vas finir comme nos grands-parents ».  Au-delà de l’humour mortifère, l’esthétique de la composition agit tel un oxymore dont l’horreur du sujet se cogne à l’apparente naïveté du dessin, comme la bien-pensance de l’avertissement se borne à l’imperceptible travail de sape menée par l’industrie du tabac. Quant à la machinerie de la Shoah, « ces images toutes réalisées au stylo bille sur le même modèle, précise l’artiste, ne sont pas sans évoquer pour moi le travail de Bernd et Hilla Becher dont les photographies témoignaient de façon systémique du paysage industriel de leur pays. »

©Nicolas Rubinstein, A gauche Rauchen is Tödlich (Dachau 1) à droite, Fumer tue (Melk) Dupré&Dupré Gallery, 2022 stylo bille et collage sur papier, 65 x 50 cm photo ©Orevo salon, DDessin
©Nicolas Rubinstein, Smoking Kills, Dupré&Dupré Gallery, 2022 stylo bille et collage sur papier, 65 x 50 cm photo ©Orevo salon, DDessin

DDessin nous donne rendez-vous en 2023 sur son site historique de l’Atelier Richelieu, mais n’hésitons pas dans cette attente, à suivre l’actualité du dessin contemporain dans les galeries, qui tout au long de l’année soutiennent les artistes. ArtsHebdoMédias sera présent à Marseille cet été, pour explorer La saison du dessin contemporain dans le sud – à commencer par le salon Paréidolie, qui reprend ses marques au Château de Servières, du 26 au 28 aout prochain !

1- Les galeries repésentées : Atelier Vis à Vis (Marseille), Galerie Cécile Dufay (Paris), Dupré & Dupré Gallery (Paris – Béziers) Espace Art Absolument (Paris), h Gallery (Paris), Galerie LJ (Paris), Galerie Mariska hammoudi (Paris), Galerie Olivier Waltman (Paris – Miami) Post Flamand Art Space (Dalian – Chine), Galerie Robet Dantec (Belfort).

Vue de l’espace de la galerie Cécile Dufay ©photo orevo, salon DDessin2022

2- Le jury 2022 : Barbara Newman, présidente du jury, est une collectionneuse et mécène qui vit et travaille entre Paris et New-York. Elle soutient plusieurs institutions dont le comité d’acquisition pour le centre Pompidou, le comité africain de la Tate à Londres et le Whitney Museum à New York. Nú Barreto, Artiste ; Rodolphe Blavy est directeur adjoint au FMI sur les politiques publiques et enjeux multilatéraux ; Cecile Bourre-Farrel, est curatrice et critique d’art ; Anaïd Demir est commissaire d’exposition, membre de l’AICA et autrice ; Gaïa Donzet, Art advisor est spécialisée en Art moderne et contemporain et Arthur Toscan du Plantier est l’ancien conseiller auprès des ministres de la Culture Aurélie Filippetti et Fleur Pellerin.

©Emma Picard lauréate du prix DDessin 22 et Nú Barreto artiste et membre du jury. DR DDessin 22

3- Galerie Robet Dantec, 5 Place de la Grande Fontaine, 90000 Belfort. Exposition INÉDITS, nouvelles œuvres des artistes de la galerie : Ugo Arsac, Yann Bagot, Rebecca Brueder, Anaïs Prouzet, Aurélien Finance, Gaël Darras et Leah Desmousseaux. Du Vendredi 17 Juin 2022 à partir de 18h au 31 juillet Tel.+33 (0)3 84 21 48 91 contact@galerierobetdantec.com

4-Post Flamand Art Space :créé en 2018, l’espace d’exposition s’intéresse à la diffusion d’informations en temps réel sur l’art contemporain en France et en Chine, et soutient de jeunes artistes français et chinois qui ont la particularité de vivre sous le 50ème parallèle nord. Pour DDESSINPARIS, sept artistes présentaient le projet « Un monde fragmenté », inspiré de l’univers du romancier américain Philip k. Dicks, dans lequel la science-fiction entremêle rêves et réalité.

Photo d’ouverture 

©Maryline Terrier, Boys can cry, 2022 crayon graphite sur papier, 60 x 90 cm, courtesy H Gallery, Paris.

Auteure : Véronique Godé

Informations complémentaires : www.ddessinparis.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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