Dans le cadre du festival Sites en Scène organisé par le département de la Charente-Maritime, l’Atelier de la Saulaie et Julien Perrier, directeur artistique, proposent jusqu’à la fin septembre 13 à table. Sur l’île d’Aix, à travers installations, vidéos, dessins et sculptures, l’exposition réunit les œuvres de treize artistes : Pierrick Naud, Jérôme Letinturier, Choun Vilayleck, Gregory Markovic, Elodie Fradet, Stephan Balkenhol, Julien Perrier, Katarina Kudelova, Pierre-Alexandre Rémy, Jean-Louis Cognée, Emmanuel Rodrigues, André Zemiri, Vincent Mauger). Du quai de l’Acadie au fort Liédot – superbe architecture militaire du XIXe siècle et accessoirement lieu de « résidence » provisoire des communards –, en passant par le musée napoléonien ou le musée africain, l’exposition ouvre un nouveau champ de lecture des espaces et de leur histoire. Chacun des projets puise son inspiration des spécificités de l’île, des architectures qu’elle a suscitées et aussi de l’omniprésence de la mer. Les grands rubans d’acier peint de Pierre-Alexandre Rémy ont pris possession du fort Liédot. Jouant avec des formes qui tutoient l’espace du dedans comme celui dehors, noue le dialogue au fil d’un jeu esthétique. « Jeu linéaire venant souligner le poids matériel et architectonique de la voûte, à la fois par sa légèreté formelle et par le contraste de sa couleur, le noir du métal, qui vient trancher avec l’évanescence ocre de la pierre. »Homme et danseuse, Stephan Balkenhol, 2005
Elodie Fradet, quant à elle, s’attache aux habitants de l’île. « Entre documentaire, petits reportages, fiction, imagination, il s’agit d’aller à la rencontre des insulaires et de réaliser avec leur accord leur portrait : parler de leur choix, de leur vie proche de la nature, entourée de mer, faite de solitude, d’enfermement et de liberté. » Le but : « accéder à une autre réalité » grâce à un scénario fictif. Au détour d’une salle, le visiteur tourne autour de Rappel des nébuleuses, de Pierrick Naud, structure octogonale suspendue à la voûte dans un puits de lumière où le visiteur doit traquer l’image évanescente entre pénombre et lumière. Dans la cour, pantalon noir et chemise blanche, un personnage semble littéralement envoûté par une danseuse surprise en pleine action. « Mes sculptures ne racontent aucune histoire. Elles recèlent un secret. Il n’est pas de mon ressort de le dévoiler. C’est à l’observateur de le découvrir », révèle en confidence Stephan Balkenhol dont les sculptures en bronze peint ne laissent d’impressionner. La chasse aux trésors des treize est ouverte !
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