A l’heure où les portes du Petit Palais se fermaient frustrant les retardataires amoureux de William Blake, de l’autre côté de la rue, Tag battait son plein. Le mercredi, c’est super, l’expo peut se visiter jusqu’à 23 heures. Depuis le 27 mars, ils sont déjà plusieurs milliers à avoir franchi le seuil de la galerie sud-est, située au premier étage du Grand Palais, pour y découvrir 300 toiles de 150 graffeurs, parmi les plus grands. Mais laissons la parole à l’instigateur de cette manifestation l’architecte collectionneur Alain-Dominique Gallizia : « Le premier artiste que j’ai rencontré écrivait « amour » sur les murs et trottoirs des maisons qu’il visitait. Cela devint le thème choisi pour le premier tableau commandé et finalement retenu pour les suivants. Le même format, une double toile de 60 cm de haut sur 180 cm de large, recueillerait sur la gauche la signature de l’artiste sur la droite sa vision illustrée de l’amour. Le même lieu offert aux « peintres » était mon atelier, grand et long wagon à ciel ouvert, en région parisienne. Il fallait désormais convaincre les artistes de participer à cette simple histoire ce qu’ils acceptèrent de faire en confiance en laissant à jamais une trace sur cette toile tendue entre la rue et le musée. » Cette « collecte » plus que collection comme aime le répéter Alain-Dominique Gallizia est aujourd’hui un important témoignage de l’art éphémère du T.A.G. (Tag And Graff) et de ses différents mouvements. Alors que chaque visiteur était plongé dans cette incroyable variation sur le même thème, une voix se fit entendre : « Si vous voulez quelques explications, venez me rejoindre à l’entrée de l’exposition. » L’architecte collectionneur, veste noire et chemise blanche col ouvert, était là face à un public incrédule devant tant d’attention. Il commenta presque chaque toile, passant d’une anecdote à l’histoire du graffeur ou à l’explication de la technique employée. Les plus réticents furent conquis en un tour de micro par cet homme passionné qui les recevait comme des invités. Dans les rangs, les amateurs opinaient du bonnet pendant que les néophytes découvraient un univers inconnu. Si certains estiment que c’est une hérésie d’enfermer des graffeurs dans une toile et dans un “musée”, que c’est contraire à l’esprit même du T.A.G., d’autres auront été très heureux de pouvoir bénéficier de cette présentation pédagogique. A la sortie, le gardien affirma qu’Alain-Dominique Gallizia était là chaque jour. A suivre.Autres vues de l’exposition, web_IMG_8100.jpg
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