Dernière étape du cycle Généalogies fictives, conçu par le commissaire Guillaume Désanges à l’invitation du Grand Café, Chroniques de l’invisible est une exposition qui joue sur des relations entre visibilité et invisibilité, proximité et distance, l’ici et l’ailleurs. Ce projet part d’une proposition faite à cinq artistes d’imaginer des interventions artistiques à l’extérieur du Grand Café, dans des espaces publics ou privés de la région de Saint-Nazaire. De ces gestes déposés « hors les murs » et volontairement non médiatisés, l’exposition du Grand Café n’accueille que les traces ou les échos déformés, qui composent ensemble une exposition autonome, indépendante de son protocole d’origine. Comme pour les deux précédentes étapes de ce cycle, ce projet travaille l’histoire et la géographie de la ville, mais cette fois dans un régime spectral, celui de la rumeur, de la clandestinité et de la figuration d’un ailleurs. C’est la traduction poétique ou symbolique d’une absence qui est au cœur de ce projet, laissant la sensibilité, l’imagination et la croyance du visiteur prendre le relais de la compréhension d’un message ou de la réception d’une œuvre soumise à son regard. Visuel> Wild Cube Destroyed, Chroniques de l'invisible, Lois Weinberger. ©Le Grand Café.
Artistes invités : Ignasi Aballí, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Edith Dekyndt, Lois Weinberger
Chargement de la page