La Britannique Sarah Morris réalise des peintures et des films qui traitent des codes et des structures de pouvoir d’une ville – les métropoles les plus récentes évoquées étant Paris, Rio de Janeiro et Beijing. Ses tableaux abstraits peuvent être décrits comme une « architecture virtuelle », des compositions graphiques colorées composées de lignes, motifs et grilles. Les sujets abordés sont les plus divers, comme les Jeux Olympiques, le crowd control, l’industrie du parfum, les aéroports, la publicité, la prostitution ou encore le carnaval de Sambódromo. Son œuvre se situe quelque part entre le Pop art, l’art conceptuel et l’abstraction géométrique. Depuis le milieu des années 1990, elle explore le champ de tension complexe entre l’espace social, l’identité et le pouvoir. Visuel : Annual Solar Eclipse [Rio], Sarah Morris, 2014.
Sarah Morris | Astros Hawk
