Prométhée, le jour d’après | Exposition collective

Avec la naissance de l’informatique dans les années 1960 et l’avènement du numérique qui s’en suivit, nous assistons aujourd’hui à la 4eme révolution industrielle. Point de convergence des mondes physique, numérique et biologique, son ampleur et ses développements ont permis de concevoir les principes d’intelligence artificielle, d’impression 3D, de réalité virtuelle, autant de perspectives qui mettent en évidence de nouveaux enjeux civilisationnels. De la stupéfaction à la crainte d’être supplanté par des machines, toutes ces avancées génèrent des émotions contradictoires. Ce phénomène, le philosophe allemand Günther Anders l’appelle la « honte prométhéenne ». La notion désigne le sentiment de faiblesse qui s’empare de l’être humain quand celui-ci compare sa condition biologique à la toute-puissance de la machine. Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, invité par le CDA, dévoile une sélection d’artistes internationaux et belges, posant la question de la portée de notre action individuelle et collective au sein d’un monde interconnecté, où humains et non-humains cohabitent. Si Prométhée avait été condamné pour avoir révélé le secret du feu, quelles conséquences tirons-nous aujourd’hui de notre maîtrise des technologies. Artistes présenté(e)s > Caroline le Méhauté, Justine Emard, Alice Pallot, Frederik de Wilde, Pierre-Jean Giloux, Sarah Caillard, Sabrina Ratté, Mathieu Zurstrassen, Void; Arnaud Eeckhout et Mauro Vitturrini, Filipe Vilas-Boas, Charlotte Charbonnel, Raymond delepierre, Adrien Lucca, Thy Truong Minh. Visuel > © Mathieu Zurstrassen, Margaret 4, 2020.