Prince·sse·s des villes | Exposition collective

Plasticiens, créateurs, fashion designers, bidouilleurs, tatoueurs, musiciens... Une cinquantaine d’artistes sont ici réunis pour une exposition présentée comme une ville imaginaire, multiple et complexe, décloisonnée, bordélique, foudroyante et créative : un laboratoire imprévisible, toujours en mouvement et en (re)construction. « Dacca, Lagos, Manille, Mexico, Téhéran : Autant d’archi-villes rhizomatiques choisies subjectivement, guidés par notre curiosité du moment. Les cinq sont l’expression d’un tissu de contradictions, à l’image du trafic routier saturé qui coexiste avec les réseaux numériques censés fonctionner avec fluidité. D’évidence, ces mégapoles sont aussi très différentes les unes des autres. Leur singularité culturelle, politique et sociale se charge de multiples récits qui sont autant de chemins de traverse pour appréhender leur identité dépourvue de toute dimension univoque. Spoiler : ces mégapoles ne sont pas le sujet de l’exposition Prince.sse.s des villes. Elles sont un contexte de recherche, un terrain de jeu, où les créateurs samplent les multiples couches qui la constituent pour en extraire une hybridation démesurée, en constante métamorphose. » Hugo Vitrani et Fabien Danesi, commissaires de l’exposition. Visuel : Jhorer Pakhi (Stormy Bird), Mohammad Shoyeb, 2019. Photo Sarker Protick.