Du street art, Mike Peter Henry a gardé le goût de l’impertinence. Ses circonvolutions très soignées cachent un univers franchement déjanté. Politiquement incorrect, turbulent, et facétieux, son pinceau déglingue avec humour et poésie les poncifs de la société contemporaine. Habitué aux supports urbains, l'artiste insuffle une énergie à la matière. Ainsi chargée, la peinture industrielle se scarifie sous l'effet d'un geste sans compromis. « Il y a des running gag au milieu des toiles mais je n’ai aucunement l’intention d’en dire plus ! J’aime que les gens cherchent et trouvent ce qu’ils veulent. Je me régale à les écouter. Tout est vrai ou tout en faux. Question de point de vue ! Que mes peintures soient pourvoyeuses d’imagination me fait plaisir. C’est rigolo de voir ainsi son travail interprété et nous échapper », expliquait Mike Peter Henry à ArtsHebdoMédias, en novembre 2020. Légende urbaine va faire un tabac, du 18 septembre au 6 octobre à l'Art to Be Gallery (Lille). Visuel> Zoodiac, Mike Peter Henry, 2021. ©MPH
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