Marie & Michel Thamin | Monotypes et lithoglyphes

Marie et Michel Thamin exposent ensemble cet été. Il y a d’abord les compositions minimales, arrangements construits avec des formes simples, de la peintre. « Ici, des silhouettes d'architectures, fantomatiques mais présentes, qui restent identifiables et semblent libérées, sans pesanteur, un peu hors du temps et qui s’invitent sans imposer plus qu'il ne faudrait leur présence. Forme et fond conjuguent discrètement leurs qualités de lumière et de matière. Des décors quotidiens qui paraissent inaccessibles et qui flottent dans l'espace comme des moments d'oubli suspendus. Un monde de proximité qui se dérobe à nous et qui renonce à toute explication », précise l’artiste. Et aussi les outils lithiques et mégalithes des temps les plus reculés du sculpteur. « La pierre témoigne de l’homme, de son passage, de sa trace. A l’écoute de cette lointaine mémoire d’âges et d’histoire, la préhistoire nourrit mon travail de sculpteur. Mes boîtes de pierre sont comme des vestiges intemporels et silencieux de la présence humaine. Un jeu entre le clos et l’ouvert, entre le passé et le présent, être contemporain sans perdre la mémoire », souligne-t-il. Visuel> Marie & Michel Thamin, monotypes et lithoglyphes, 2022. Pour en découvrir plus cliquez> Monotypes et lithoglyphes. Lire aussi> Les archaïsmes durables de Michel Thamin.