L’Atlas | Optical Graffiti

Pour L’Atlas, toute lettre est une forme et toute forme est une lettre. Il se fait d’abord un nom sur la scène graffiti dans les années 1990. Fasciné par l’histoire de l’écriture, il étudie ensuite la calligraphie dans plusieurs pays et dessine sa propre typographie. L’exposition Optical Graffiti propose un aperçu des différentes séries réalisées ces dix dernières années, comme Phosphènes dans laquelle les lettres de son nom apparaissent ou disparaissent entre les lignes selon qu’on les regarde au jour ou à la lumière noire, ou la récente série Shapes dont il conçoit le support selon la taille de la forme. Sans jamais se départir de son amour de la lettre, L’Atlas change les proportions des vides et des pleins pour brouiller le regard, cryptant les mots contenus dans ses toiles, parfois jusqu’à l’effacement. Son œuvre se situe au croisement de l’histoire de l’écriture, de l’art minimal, de l’abstraction géométrique et de l’art optique. Visuel : Breakage #1, #4 et #6, L’Atlas, 2017. Photo Clément Guillaume.