L’Atlas| Lisibility

Pour L’Atlas, toute lettre est une forme et toute forme est une lettre. Rénovant systématiquement son expression et son approche de la lettre et de la ligne, du rythme codifié de l’écriture et d’une calligraphie tendant à l’abstraction, il mène son œuvre aux frontières de l’illisible. Avec sa toute dernière série, il crée de nouvelles formes inspirées des panneaux d’affichage des rampes d’escalier du métro parisien sur lesquelles il pose ses lettrages en italique. Juxtaposant des toiles d’une même forme mais de tailles différentes, il installe un point de fuite qui insuffle le mouvement à son installation. Une sélection issue de séries précédentes vient illustrer sa recherche pour sortir du carré ou du rectangle et introduire la diagonale. Sans jamais se départir de son amour de la lettre, L’Atlas change les formes des châssis, les proportions des vides et des pleins pour mieux brouiller le regard, cryptant les lettres de son nom dans ses toiles, parfois jusqu’à l’effacement. Son œuvre se situe au croisement de l’histoire de l’écriture, de l’art minimal, de l’abstraction géométrique et de l’art optique. Visuel > L'Atlas, Echoed Pulsation #1 et #2, 2019, encre aérosol sur toile, 120 x 80 cm (chaque) © Clément Guillaume.