Dans le prolongement de l’exposition L’homme gris, présentée au Casino Luxembourg, La Beauté du Diable propose d’explorer la présence de Satan dans l’art contemporain sous l’angle de sa figuration et de ses métamorphoses. Au-delà des représentations faisant explicitement référence au Diable ou à sa symbolique, l’exposition interroge l’esthétisation du Mal à travers des œuvres qui opèrent une transmutation du « repoussant » en jouissance esthétique. Ambivalente, polysémique et cathartique, l’exposition met en lumière l’oxymore contenu dans son titre même, assume et défend cette fascination aux effluves faustiennes. Le commissariat de l'exposition est assuré par Benjamin Bianciotto, docteur en histoire de l’art, et Sylvie Zavatta, directrice du Frac Franche-Comté. Avec des œuvres de Renaud Auguste-Dormeuil, Stan Douglas, Béatrice Balcou, Valérie Belin, Bianca Bondi, Christine Borland, Gast Bouschet, Pascal Convert, Nicolas Daubanes, Léon Ferrari, Douglas Gordon, Suzanne Husky, William Kentridge, Joachim Koester, Nino Laisné, Élodie Lesourd, Robert Longo, David Mach, Annette Messager, Patrick Neu, Eric Pougeau, Sophie Ristelhueber, Andres Serrano, Annelies Štrba, Iris Van Dongen, Jean-Luc Verna... Visuel> Piss Satan, 1988. ©Andres Serrano, Courtesy de l’artiste et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles.
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