Anne Duk Hee Jordan | Connexion inter-espèces

Papillons, amphibiens, champignons, crabes et quantité de créatures diverses évoluent dans l’installation Intimité de l’inconnu signée par l’artiste Anne Duk Hee Jordan. La plasticienne coréenne vivant à Berlin s’est installée depuis le 4 septembre au Musée des Beaux-Arts de Montréal, à l’occasion de la 17e édition de MOMENTA, Biennale de l’image. Elle y expose l’ensemble de vidéos Staying with the Trouble, d’après l’ouvrage Vivre avec le trouble (en version francophone), de l’écrivaine féministe Donna Haraway. Sa pensée sur l'existence d'une connexion profonde entre l’humain et les autres formes de vie inspire à Anne Duk Hee Jordan une réflexion sur les possibilités du vivre-ensemble entre les espèces. S’inscrivant dans la thématique de la biennale Quand la nature ressent, l’installation abrite de petits êtres organiques, mais aussi robotiques – des cyborgs fabriqués par l’artiste – qui se croisent et cohabitent tant bien que mal. Développant ses recherches autour de la vie marine et de la technologie, entre autres, l’artiste interroge les possibilités de connexions et relations entre les êtres, à l’heure de la crise écologique. Visuel : Intimité de l'inconnu, Anne Duk Hee Jordan, 2021. Vue d'exposition. ©Musée des Beaux-Arts de Montréal.